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Plan d'action contre la violence et le harcèlement sexuel: L’Ontario s’oppose à la violence sexuelle en milieu universitaire

Frédérique Mazerolle

Alors que grandit le mouvement s’opposant de vive voix au silence des victimes d’harcèlement ou de violence sexuelle en milieu universitaire, le Gouvernement de l’Ontario a décidé d’entrer dans la danse. Le 8 mars dernier, le gouvernement provincial adoptait le projet de loi n° 132, ou la Loi de 2015 sur le Plan d’action contre la violence et le harcèlement sexuel. La Rotonde fait le point sur cette nouvelle loi.

La loi devra, dans la mesure du possible, renforcir les lois déjà mises en place pour mettre fin à la violence et au harcèlement à caractère sexuel. Ces mesures devraient rendre les lieux de travail, les campus et les collectivités plus sécuritaires et plus adaptés aux besoins des survivant.e.s. Le gouvernement de l’Ontario fera également en sorte qu’il sera aussi plus simple de déposer une plainte pour de la violence et du harcèlement à caractère sexuel.

Cette loi s’appliquera aux milieux de travail ainsi qu’aux universités et collèges de l’Ontario dès septembre 2016. Ceux-ci devront se doter d’une politique claire, nette et précise en ce qui a trait à la violence et au harcèlement sexuel, et devront la mettre en pratique au plus tard le 1er janvier 2017.

Pourquoi ce genre de loi semble-t-elle nécessaire dans les campus? La Rotonde vous offre un retour sur les évènements qui auront secoué l’Université d’Ottawa et qui auront mené plusieurs à crier à l’injustice.

Encadré: Université d’Ottawa

L’U d’O a été frappée par plusieurs scandales de nature sexuelle dans les dernières années, à commencer par la publication de messages disgracieux, dans une conversation privée entre quatre étudiants, faits à l’égard de l’ancienne présidente de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa, Anne-Marie Roy en début 2014. Plus tard dans la même année, deux joueurs de l’équipe de hockey masculine de l’U d’O ont également été accusés d’agressions sexuelles. Les attouchements se seraient produits alors que ceux-ci étaient en déplacement à Thunder Bay. Ces accusations ont mené à la suspension de l’équipe au complet pendant une période de près de deux ans. Suite à ces deux incidents, l’Université a mis en place le Groupe de travail sur le respect et l’égalité, pour tenter de contrer les problèmes de harcèlement et de violence sexuelle autant au niveau des étudiant.e.s qu’au niveau des employé.e.s.

 

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