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PJP 2014 : « Une participation essentielle et cruciale »

13 janvier 2014

Photo courtoisie

 

 

 

 

 

 

 

– Par Sara Ghalia –

La 7e édition du Parlement jeunesse pancanadien (PJP) a eu lieu du 9 au 12 janvier dernier, réunissant une centaine de jeunes de partout au Canada sur la colline parlementaire.

Le PJP est organisé par la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) et a lieu tous les deux ans à Ottawa. Il réunit plus de cent jeunes de 14 à 25 ans des quatre coins du Canada, afin de simuler une session parlementaire. Composé de trois volets (députés, pages et médias), le PJP permet aux jeunes de se familiariser avec le système politique canadien en travaillant leur art oratoire et en rencontrant d’autres francophones de différentes provinces et territoires.

Lors du banquet pour clôturer la fin prochaine du PJP, Alexis Couture, président de la FJCF, a déclaré dans son discours : « Il y a vraiment dans ces parlements-ci quelque chose d’extraordinaire qui se passe. Et c’est que vous [les participants] avez l’opportunité à travers les projets de loi […] de penser différemment, de voir un autre point de vue. […] Et en faisant ça, vous comprenez mieux ceux et celles qui sont de l’autre côté de la clôture, dans la vraie vie. » Les trois projets de loi à débattre étaient sur l’abolition de la discrimination positive, sur la réforme de la société sur plusieurs plans et sur l’équité à l’accès et à la consommation d’eau. Sur la question de l’importance de la francophonie et de la défense des droits linguistiques, M. Couture a ajouté : « Lorsqu’on est francophone, on est devant des gens qui nous disent :  » vous êtes juste 50 dans ce village-ci, pourquoi vous auriez des services?  » […] ou des gens qui nous disent :  » À quoi ça sert de se battre? « , et à travers un exercice comme celui-ci, vous apprenez à mieux comprendre ce qu’ils pensent et ultimement à trouver des arguments pour leur prouver qu’ils ont vraiment pas raison. En tant que jeune, on fait face à ça constamment. » Le parlement, explique M. Couture, devient une preuve que la participation des jeunes francophones est « essentielle et cruciale ».

Tout au long de la fin de semaine, plusieurs conférenciers ont partagé leur expérience en politique avec les jeunes. Mme Gisèle Lalonde était la gouverneure générale du PJP 2014 et elle en a profité pour parler de son long parcours de militante et défenseure des droits des francophones en Ontario, notamment dans la campagne SOS Montfort, pour sauver l’hôpital francophone d’Ottawa. M. Graham Fraser, commissaire aux langues officielles, a aussi tenu une conférence durant laquelle il a insisté sur l’importance du bilinguisme et des droits linguistiques au Canada. Mme Emmanuelle Latraverse a aussi donné sa vision de la politique fédérale canadienne en tant que journaliste et chef de bureau pour la télévision et la radio au Parlement d’Ottawa. Elle a fait un compte rendu de l’année 2013, qu’elle considère comme particulièrement intéressante de par les évènements qui ont eu lieu tout au long de l’année. Plusieurs autres invités de renom se sont présentés, tel que Damien Robitaille, un artiste franco-ontarien qui a tenu un petit « concert » privé pour les participants du PJP 2014.

Ilgin Irmak, originaire de Kingston et étudiante en première année à l’Université d’Ottawa, a participé en tant que députée. « Comme membre du parlement, il est sous-entendu que pour faire une impression, il faut faire entendre sa voix. Par contre, le PJP forme une atmosphère accueillante et chaleureuse pour les débutants, et donne également l’occasion de chercher des conseils chez les participants les plus expérimentés », a-t-elle affirmé.

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