Par Pascal Vachon, journaliste
Le motton est une réunion mensuelle entre artistes dont la première édition s’est déroulée à The Art House Café à Ottawa le lundi 14 janvier dernier. Son objectif ? Réunir la communauté artistique d’Ottawa-Gatineau dans le but de générer une connexion et une collaboration entre artistes.
« En danse, le motton veut dire une petite boule de personnes ensemble et c’est ça que je voulais faire, un petit groupe de monde qui pouvait parler, partager et générer des idées ensemble », affirme Élisabeth Emond-Stevenson, organisatrice de l’événement et elle-même danseuse.
Celle-ci a d’abord envoyé des invitations aux différentes organisations artistiques de la région afin qu’elles y participent. Ouverte au public, la soirée accueillait des amateurs d’arts de métier ou non. C’est à cet événement comble que le groupe d’amatrices d’art présentes ont pu discuter pendant deux heures des différents enjeux, de certaines suggestions pour la communauté tout en y mêlant des anecdotes en lien avec leurs domaines artistiques respectifs.
« Je suis très heureuse des discussions qu’on a eues ensemble, c’était très génératif », affirme Emond-Stevenson.
Pas assez de ces réunions ?
Ce type de rassemblement est beaucoup plus commun dans les berceaux artistiques du Canada, selon les participantes de la soirée en question.
« À Montréal, il y a souvent des cafés où des artistes se réunissent pour jaser et je trouvais qu’il manquait de ça à Ottawa », affirme Alexane Couture, pratiquant la danse comme métier.
C’est d’ailleurs le sujet le plus soulevé au courant de la soirée : la communauté artistique à Ottawa étant trop petite, ses membres ne s’unissent pas assez. C’est une réunion à nature consolidatrice que l’organisatrice souhaitait créer.
Inviter des artistes
Pour la prochaine édition qui aura lieu le 18 février de cette année, Emond-Stevenson invitera des membres faisant directement partie du milieu artistique à venir parler de leur métier aux autres membres dans le but de concrétiser et d’approfondir la discussion.
Entre-temps, elle se concentrera à améliorer la prochaine réunion.
« Je vais prendre les commentaires des participants pour pouvoir créer un événement qui va toucher aux besoins de la communauté », a conclu l’organisatrice.