– Par Didier Pilon –
Ce petit coin caché, dans ce qui semble être le sous-sol d’une usine, est en réalité un pilier de la scène artistique d’Ottawa. Situé sur la rue Elm, à quelques pas d’Hintonburg, ce commerce est à la fois un studio, une galerie d’art et une boutique d’encadrement.
D’abord et avant tout, Patrick Gordon Framing Studio (PGFM) est un lieu de rassemblement pour des artistes de la région. En plus d’être une boutique d’encadrement, PGFM fait tout en son pouvoir pour promouvoir ses artistes. Au cours des dernières années, le studio a donc collaboré avec le magazine Guerilla pour créer des vernissages parmi les plus colorés. Le dernier d’entre eux, Guerilla Live #36, a invité le DJ Dr. Lee Percussion ainsi que le VJ Ina Zara. En contraste, pour le vernissage de l’exposition BIG FISH small pond, le studio s’est transformé en salle de concert, invitant la formation rock The Measles. Tous ces événements sont gratuits et accessibles. Partick Gordon encourage la participation de tous, même de ceux qui ne disposent pas nécessairement des moyens de se procurer l’un des tableaux.
Patrick Gordon était lui-même un artiste. Toutefois, la vie a pris son cours et il s’est trouvé bien loin du milieu artistique. C’est pour retisser des liens dans le domaine qu’il s’est lancé dans l’encadrement. Alors que les grandes boutiques d’encadrement ciblent habituellement les gens qui achètent de l’art, Patrick Gordon Framing Studio offre ses services à prix réduit aux artistes. Plutôt que d’essayer de vendre le plus de cadres possibles, il travaille personnellement avec ses clients afin d’accommoder leur budget. Sa philosophie est simple : le cadre doit faire ressortir l’œuvre, pas en rajouter. Il préfère les cadres minimalistes.
Vendredi prochain, de 19 h à 23 h, le studio ouvre ses portes pour sa soirée annuelle du temps des fêtes. Musique, petites bouchés et bar payant attendent ceux et celles qui viendront admirer le travail de plus d’une vingtaine d’artistes de la région.