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Arts et culture

Comment passez-vous votre temps des Fêtes?

3 Décembre 2018

Par: Gabrielle Lemire

 

Après avoir profité des ventes du Black Friday pour faire nos achats, on vient de voir le « miracle de Noël » de WestJet qui envahit nos réseaux sociaux. Au-delà de la fête commerciale, il existe un tas de manières de célébrer les Fêtes, que ce soit Noël, Hanoucca ou qu’on profite simplement des vacances, sans fête religieuse. Tour d’horizon des Fêtes à l’Université d’Ottawa.

Perspectives polonaises

Bartosz Chmura, originaire de la Pologne : « La tradition c’est qu’il y a douze plats différents, deux soupes, du riz, des pierogi, des salades, du sauerkraut, des viennoiseries. » Sa famille installe de la paille sous la table pour représenter la grange dans laquelle est né Jésus, pour accueillir les animaux qui, selon la légende, seraient dotés de la capacité de parler aux humains, uniquement pendant la nuit de Noël. « On attend jusqu’à ce que la première étoile apparaisse avant de manger », confie-t-il, en ajoutant qu’une assiette supplémentaire est placée sur la table pour Jésus ou pour accueillir toute autre invité qui cognerait à leur porte.

Célébrer Hanoucca

Du 2 au 10 décembre, Lindsay Eiley célèbrera Hanoucca, la fête juive de l’Édification. « Je suis attirée par les aspects sociaux et culturels du Judaïsme, ça me permet de me sentir connectée à une communauté vivante », confie Lindsay. « J’allume avec ma famille le menorah [chandelier à sept branches] et maintenant j’ai un menorah pour mon appartement, que j’allume quand j’arrive. C’est très personnel. », ajoute-t-elle. Elle dit célébrer Hanoucca à travers les associations étudiantes juives comme le Ottawa Hillel, qui organise un souper au café Happy Goat sur Wilbrod le 4 décembre prochain.

En bon « Canayen França »

À Noël, Marie-Ève Chartrand prend part à un brunch, déballe des cadeaux en famille et joue à plusieurs jeux de société. « Au jour de l’An avec ma famille, on chante des rigodons et mon oncle joue de la guitare. On mange beaucoup de bouffe, des tourtières, de la dinde, du pâté au poulet, des desserts », ajoute Marie-Ève. Elle dit associer Noël au sapin, puisque sa famille a déjà possédé une pépinière d’arbres de Noël. « C’était spécial pour moi parce que je participais à une tradition de Noël de plusieurs familles. Il y a des clients qui venaient de Montréal ; ça faisait 30 ans que leur famille venait à cette pépinière », ajoute-t-elle.

Noël à la plage

Pour Gnavik Bhujun, de l’Île Maurice, Noël tombe en plein été. C’est donc son premier Noël dans la neige : « Ça va être vraiment différent, parce que d’habitude, on fait un pique-nique à la plage à Noël. Au Nouvel An, on fait du camping sur la plage, avec des tentes et on regarde les feux d’artifice », partage-t-elle. Gnavik, de croyance hindoue, se rend tout de même à la messe le 24 décembre. « Que tu sois Hindou, Chinois, tu fêtes Noël et toutes les autres fêtes religieuses, même si ce n’est pas ta religion », explique-t-elle. Toute son enfance, elle nettoyait ses chaussures et les plaçait sous le sapin dans l’attente du Père Noël en lui laissant des cannettes de Coca-Cola pour qu’il se désaltère.

Piñata des Fêtes

Mercado Alex Bryan, d’origine mexicaine, passe Noël chez sa grand-mère, chaque année. « Pour moi, Noël c’est vraiment la nourriture et la famille. On se rencontre tous dans la même maison et il y a tellement de personnes », confie l’étudiant. Selon Mercado, croire au Père Noël est plutôt réservé aux familles aisées, alors que les enfants des familles plus modestes reçoivent à Noël « un cadeau de la part de Jésus ». En plus des pique-niques à la plage, celui-ci participe au jeu de la piñata, qui consiste à frapper sur un animal en papier mâché rempli de bonbons, les yeux bandés.

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