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Une jeunesse politisée à l’U d’O

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Par Florence Linteau – Journaliste

PARTIS POLITIQUES SUR LE CAMPUS

Mercredi dernier se déroulait, au pavillon Fauteux, l’Assemblée générale du chapitre uottavien du Nouveau Parti démocratique (NPD). Devant le succès de ce rassemblement, auquel une trentaine d’étudiant.e.s ont pris part, La Rotonde dresse un bilan de la présence des partis politiques fédéraux sur le campus.  

Vague orange sur le campus

Le Parti néodémocrate compte officiellement 82 membres à l’Université d’Ottawa. Bien implanté sur le campus, le NPD propose une foule d’activités et mise sur une forte présence sur les réseaux sociaux. Le coprésident Davis Whittington avoue néanmoins avoir connu un creux lors de la dernière élection fédérale : « Nous avons eu beaucoup de doutes sur notre futur, notamment à cause du si grand succès de Trudeau avec les jeunes. […] Cependant, plus les libéraux brisent leurs promesses, plus nous sentons que nous devons prendre notre place et faire valoir les valeurs néodémocrates. »

Les conservateurs sur une lancée

Avec environ 80 membres à leur actif, le Parti conservateur (PC) est en pleine expansion. Contrairement à la croyance voulant que le PC n’attire pas les jeunes, le nombre de membres du chapitre uOttavien a augmenté  de 40 % dans la dernière année. « Nous tentons de promouvoir les idées conservatrices à l’aide de plusieurs activités », explique Marisa Maslink, présidente des conservateurs de l’Université d’Ottawa, qui confie cependant qu’il n’est pas toujours facile d’arborer les couleurs du Parti, souvent mal perçu par une partie de l’électorat étudiant.

Les Rouges majoritaires

Les jeunes libéraux comptent pas moins de 600 membres, bien que seule une cinquantaine de membres participent activement aux évènements. Cet écart important comparé aux autres partis est expliqué par Martin Roy, directeur du bilinguisme : « La semaine 101 est une grosse semaine pour nous, nous avons plusieurs kiosques présents afin d’interagir avec les étudiants dès le début. » Rappelons également qu’il est possible depuis mai dernier de devenir membre du Parti libéral du Canada sans frais. Ainsi, dans la circonscription d’Ottawa-Vanier, les adhésions sont passées de 900 à 7000 depuis l’instauration de cette mesure. « Cela inclut beaucoup d’étudiants de l’Université », précise Roy à ce sujet.

Le petit, mais vaillant Parti Vert

Le campus reflétant assez bien la réalité parlementaire, les verts de l’U d’O. ont le plus petit nombre de membres : seulement cinq. Cherrie Wong, coprésidente, aimerait que sa formation soit plus soutenue par la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa : « Le Parti Vert est très petit et nos fonds sont très limités. Sans aide de la FÉUO, nous ne pouvons rien faire. C’est très frustrant de les voir nous ignorer alors qu’ils se donnent des augmentations salariales [la hausse de salaire de l’exécutif a été gelée lors de la dernière Assemblée générale, NDLR]. » Wong assure toutefois que les verts continuent à être bel et bien présents sur le campus.

À titre d’information, le seul parti politique ayant été en mesure de communiquer avec La Rotonde en français était le Parti libéral du Canada, représenté par son directeur au bilinguisme. 

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