Par Maeve Burbridge, journaliste
Poètes, chanteurs et compositeurs de textes dramatiques se sont réunis pour Ferai chanson nouvelle, soirée aux chandelles et petit buffet, qui avait pour but de mettre en vedette les créations littéraires des étudiant.e.s de lettres françaises de l’Université d’Ottawa.
C’est la soirée du 1er février que l’Association des étudiants du Département de français (AÉDF) a tenu l’événement Ferai chanson nouvelle. Ses auteurs en herbe ont pu partager des textes, personnels ou non, sur une période de deux heures au Café Alt.
Alexandre Roy-Comeau, animateur de la soirée et vice-président aux affaires universitaires pour l’AÉDF fait valoir que la soirée lui tient particulièrement à cœur parce que « même si on comprend pas immédiatement le vrai sens [des textes], c’est vraiment quelque chose qui nous transporte et qui nous fait penser, des fois il y a des mots en particulier qui nous frappent, qui touchent notre cœur ».
Se dire les vraies choses
La première partie de la soirée était réservée aux étudiant.e.s du département. Il était d’ailleurs possible de se procurer le recueil Calembour, qui réunissait la plupart des œuvres livrées.
En deuxième partie, le micro était ouvert. Certains membres du public sont spontanément venus présenter des textes, chansons ou expériences qu’ils avaient à cœur. Par exemple, Maxim Racicot, étudiant de théâtre, a recité un poème dont il n’était pas l’auteur, mais qui l’avait profondément touché et sur lequel il était tombé à un moment imprévu.
Les textes présentés par les étudiant.e.s furent très personnels tout en optant pour des concepts généraux sur l’humanité et l’identité. Il fut possible de témoigner des compositions traitant d’injustice, d’inégalité, de préjugés, de chagrins d’amour et amicaux et de l’ingratitude du travail ; bref, les contraintes des interactions sociales et économiques. Tous les genres étaient présents : poésie, récit, nouvelle, etc. C’est sans oublier les quelques interventions musicales à l’ukulélé et à la guitare.
Anne Hamels, étudiante de première année en science politique et théâtre, affirme apprécier des soirées comme Ferai chanson nouvelle puisque « c’est une forme d’art qui est très proche des gens. Il ne faut pas être artiste affranchi nécessairement pour écrire et apprécier la poésie, ou pour faire du stand-up, ou pour présenter un numéro musical dans un contexte comme celui-ci… On oublie trop souvent de remarquer la beauté des moments comme ceux-ci ».
À vos plumes !
L’AÉDF a également profité de la soirée pour annoncer l’ouverture de son concours littéraire, ouvert aux étudiant.e.s qui font une majeure, une mineure ou une spécialisation en lettres françaises. Le concours comporte trois catégories, soit le texte libre, le sonnet et la calligraphie. Il y aura sept gagnants en tout, qui seront des récipiendaires de bourses d’études, courtoisie de l’AÉDF. La date limite pour soumettre sa création littéraire à l’AÉDF est le 15 février.