— Clémence Labasse —

• BELGIQUE — Attentats de Bruxelles : entre stupéfaction et réaction — La nouvelle a pétrifié les médias du monde entier : un double attentat s’est produit mardi 22 mars à l’aéroport et dans le métro de la capitale belge, faisant 34 morts et près de 200 blessés. Dans les jours qui ont suivi, de nombreuses interpellations ont eu lieu. Les assaillants faisaient apparemment partie de la même cellule terroriste que ceux du 13 novembre. Vendredi 25, le président Hollande annonçait que ce réseau était « en voie d’être anéanti ».
• CAMEROUN — Une kamikaze interpelée dit être une des lycéennes de Chibok — Les autorités camerounaises s’interrogent sur l’identité d’une jeune kamikaze arrêtée vendredi 25 mars dans l’extrême nord du pays, à Limani, près de la frontière du Nigéria. Celle-ci aurait affirmé aux enquêteurs être une des 219 jeunes filles kidnappées il y a de cela 2 ans par Boko Haram.
• MADAGASCAR — La sécurité au cœur de l’organisation du sommet de la Francophonie — Les préoccupations de sécurité pour le prochain sommet étaient sur toutes les lèvres lors de la visite de la secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean. C’est en effet sur la Grande île, qui avoue être peu préparée à ce genre de menace, que celui-ci se déroulera le 26 et 27 novembre 2016.
• ÉTATS-UNIS — La francophonie, facteur clé de la radicalisation djihadiste? — C’est en tout cas ce qu’affirment deux chercheurs américains de la Brookings Institution dans un article intitulé « The French Connection » publié jeudi 24 mars dans la revue Foreign Affairs. Selon eux, les valeurs politiques et culturelles françaises joueraient paradoxalement un rôle substantiel dans la radicalisation de nombreux individus, plus encore que le statut socioéconomique ou l’origine des individus.
• CONGO-FRANCE — Le PS français conteste la réélection de Sassou-Nguesso — Dans un communiqué de presse, le Parti socialiste a jugé « non crédible » la réélection du président de RDC pour un troisième mandat dimanche 20 mars. Le PS juge que les élections manquaient de transparence, et appelle l’Union africaine et l’Union européenne à réagir. L’Élysée n’a pour sa part pas émis de commentaires.