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Actualités

Parenthèse française

10 septembre 2018

Camille Ducellier 

ÉGYPTE – Mises à mort pour les manifestants de 2013

Le gouvernement égyptien a condamné à mort 75 personnes, puis condamné à la prison 600 autres, suite aux manifestations de 2013. L’administration explique que de nombreux manifestants, lors du sit-in au Caire en 2013, étaient armés et que huit membres des forces de sécurité ont perdu la vie. Le rapport initial du gouvernement indiquait que plus de 40 officiers se seraient fait tuer par des manifestants. Certaines personnalités religieuses publiques font partie des condamnés, incluant un leader des Frères Musulmans, Mohamed Badie, qui passera le reste de ses jours en prison.

MALI – Élections chaotiques au Mali

Depuis le 4 septembre, Ibrahim Boubacar Keïta est au pouvoir pour son deuxième mandat. Celui-ci a remporté plus de 67 % du vote populaire. Lors de son premier mandat, Keïta n’a pas réussi à stopper les divers conflits armés à l’intérieur de son pays. Des militants islamistes ont dérangé l’élection présidentielle en attaquant des stations de vote. Ceux-ci ont visé uniquement quelques endroits, comme la région de Mopti, au centre du pays. Dans cette région qui est surnommée le Wild West, beaucoup de bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir leurs portes en raison des violences armées continuelles.

FRANCE – Des milliers de manifestants contre le changement climatique

Des milliers de personnes se sont rassemblées devant l’hôtel de ville de Paris, samedi le 8 septembre, pour faire du changement climatique un enjeu à la priorité urgente. Entre autres, 700 scientifiques français interpellaient les politiciens à l’action, affirmant que des solutions sont disponibles. Des manifestants partout au-travers de la France et de l’Europe organisent une marche samedi passé en préparation au Sommet mondial d’action pour le climat, prévu la semaine prochaine à San Francisco.

CANADA – La CAQ craint pour l’avenir du français au Québec

Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, estime que la langue française est à risque au Québec et doit être préservée. En pleine campagne électorale, Legault explique que si la province continue à accepter des immigrants qui ne proviennent pas de pays francophones, la majorité de la population ne parlera bientôt plus français. Le chef de la CAQ soutient que 59 % des nouveaux arrivants de la province l’an dernier ne parlaient pas français. La CAQ propose donc de couper le nombre d’immigrants annuels par 20 pour cent.

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