RD Congo – L’opposition a annoncé de nouvelles actions, le 27 janvier en réaction aux propos tenus par le président congolais Joseph Kabila au cours de sa conférence de presse du 26 janvier. Le Comité laïc de coordination (CLC), principal moteur de la mobilisation contre le maintien de Kabila au pouvoir, organisera une nouvelle manifestation le 4 février, alors que les marches qu’il a organisées le 31 décembre et le 21 janvier ont été sévèrement réprimées par les forces de l’ordre.
Tunisie – Interdiction de manifester pour les LGBTQ+. Organisée dans le centre de Tunis le 27 janvier, la manifestation a été dispersée par des policiers en civil après qu’elle ait été interdite par le ministère tunisien de l’Intérieur pour des raisons de sécurité. La communauté LGBTQ+ se mobilisait pour appeler à l’abrogation des lois restreignant les libertés sexuelles et criminalisant l’homosexualité.
Thaïlande – 3 morts et 22 blessés dans un attentat à la bombe. L’attaque non revendiquée s’est produite le lundi 22 janvier, dans un marché de la province de Yala, au sud de la Thaïlande. Les autorités thaïlandaises estiment que l’engin explosif pesait environ 20 kg. La province de Yalta fait partie du foyer d’insurrection de la communauté malaise qui revendique l’autonomie politique et dont la lutte a fait plus de 6500 morts depuis 2004.
Vietnam – Une purge « anticorruption ». La campagne anticorruption amorcée au cours de l’année 2017 par les autorités vietnamiennes se transforme peu à peu en véritable purge politique, comme en témoigne la condamnation, le 22 janvier, de deux anciens cadres de la compagnie d’État PetroVietnam, Dinh La Thang, à 13 ans de prison, et Trinh Xuan Thanh à la prison à vie. Une vingtaine d’autres officiels ont également été jugés au cours de ce procès pour des motifs de « mauvaise gestion » ou de détournements de fonds. La proximité des accusés avec l’ancien régime communiste vietnamien confère une orientation très politique à ces jugements.
Niger – 5 à 15 ans de prison pour la tentative de coup d’État de 2015. C’est les peines qui ont été prononcées le lundi 22 janvier par un tribunal militaire nigérien à l’encontre des neuf militaires et un civil, le fils du général Souleymane Salou, lui-même impliqué dans la tentative de coup d’État. Les accusés ont été reconnus coupables d’avoir « fomenté entre novembre et décembre 2015 un complot ayant pour but d’attenter à l’autorité ou à la sureté de l’État ».