Burkina Faso – Attentats à Ouagadougou – Au moins 13 personnes ont trouvé la mort, dont 5 assaillants et 8 militaires burkinabé, le 2 mars suite à la double attaque perpétrée contre l’Ambassade de France et l’État-major des armées burkinabé, au sein duquel se tenait une réunion du G5 Sahel. Tandis qu’un commando a tenté de s’introduire dans l’Ambassade de France, une voiture piégée a explosé devant les bâtiments ciblés. Tandis que l’attaque a été revendiquée le lendemain par le Groupe malien de soutien à l’Islam et aux Musulmans, il semblerait néanmoins que l’ensemble des assaillants soient burkinabé. Dans la nuit du 3 au 4 mars, un second commando aurait tenté de forcer un barrage de police alors qu’il se dirigeait vers le palais présidentiel.
Niger – L’eau contaminée à la radioactivité à Arlit – C’est ce que dénonce la réalisatrice nigérienne Amina Weira au sein de son film La Colère dans le vent présenté à la fin février à l’occasion du festival Films Femmes Afrique de Dakar. Accueillant depuis 40 ans l’une des principales mines d’exploitation d’uranium de la compagnie française Areva, la région d’Arlit est fortement exposée aux impacts de l’activité minière. L’eau empoisonnée, la poussière radioactive et la contamination des sols et du bétail sont lourdes de conséquences pour les populations qui vivent parfois à moins de 200 mètres de la mine.
RDC – L’opposition en tête d’un sondage – Réalisé par le Congo Research Group, associé à l’Université de New York, ce sondage place l’opposant Moïse Katumbi en tête du premier tour de la présidentielle avec 26 % des voix, malgré son exil, tandis que l’actuel président Joseph Kabila n’obtiendrait que 7 % des suffrages. Repoussées depuis 2016, ces élections présidentielles sont devenues la principale priorité de la mission de l’ONU en RDC, alors que Kinshasa subit une lourde pression internationale pour leurs organisations.
Haïti – Le gouvernement accuse l’ONU d’ingérence – La mission de l’ONU pour l’appui à la justice en Haïti a suscité l’indignation de Port-au-Prince après avoir salué l’avancée d’un dossier portant sur la corruption présumée de plusieurs anciens membres du gouvernement haïtien. En conférence de presse, le premier ministre Jack Guy a rappelé le 1er mars la souveraineté d’Haïti et le caractère hautement politique du dossier en question.