Illustration Andrey Gosse
Par Maeve Burbridge
L’Université Carleton a mis en place une politique bannissant les pailles en plastique des restaurants et cafés sur le campus, dans le but de rendre leur campus plus écologique. Mais où en est l’Université d’Ottawa ?
Les cafés et restaurants non-franchisés sur le campus de l’Université Carleton ne distribueront plus de pailles en plastique, vu qu’il s’agit d’un plastique à usage unique ; c’est-à-dire que le plastique qui sert à fabriquer les pailles n’est pas recyclable. Les pailles s’ajoutent alors à la pile de déchets que Carleton cherche à réduire.
Selon Sandra Nelson du Sustainability Team de l’Université Carleton, les pailles ne sont pas indispensables. D’après Nelson « la paille a été identifiée comme quelque chose où il existait de nombreuses alternatives recyclables ». Dorénavant, si un.e étudiant.e à Carleton a besoin d’une paille, il ou elle peut en demander une en carton recyclable. Toutefois, les pailles recyclables ne seront pas incluses avec les boissons achetées, il faudra en demander une spécifiquement, parce que le but est de réduire la consommation autant que possible avant même de se tourner vers des alternatives plus écologiques. En plus, le changement a été assez simple à mettre en oeuvre, selon Nelson.
Où en est l’U d’O ?
Le campus de l’Université d’Ottawa jouit également de multiples initiatives écologiques mises en oeuvre par le Bureau du développement durable de l’Université. D’après Brigitte Morin, en charge de la durabilité des immeubles du campus, et Jonathan Rausseo, gestionnaire du Bureau de durabilité, les initiatives dont l’Université est la plus fière sont la Gratuiterie, le taux de recyclage, le Growcer, et la certification LEED des édifices.
La Gratuiterie est un échange de biens gratuits entre étudiant.e.s, un peu comme une friperie, qui a comme but d’encourager la réutilisation des objets à la place d’en acheter des nouveaux. La certification LEED, c’est-à-dire Leadership in Energy and Environmental Design, certifie que les bâtiments à l’U d’O sont durables et efficaces sur le plan énergétique.
Un avenir écologique
À l’avenir, selon Morin et Rausseo, les étudiant.e.s peuvent s’attendre à un noyau de l’Université sans voitures. Le Bureau de durabilité voudrait également établir un plan pour optimiser la durabilité de chaque édifice individuel sur le campus, et améliorer davantage le taux de recyclage de l’Université. D’après Morin et Rausseo, le plus grand défi sera de parvenir à instaurer les mêmes standards environnementaux sur tous les campus de l’U d’O.
L’U d’O ne prévoit pas de bannir les pailles sur le campus pour le moment. Ses objectifs en matière écologique sont plutôt orientés vers la durabilité sur le plan énergétique.