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Ottawa et Lyon s’associent pour des fins de recherche

15 janvier 2018

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Par : Nicolas Hubert

 

Le 23 juin 2017, l’Université d’Ottawa (U d’O) et l’Université Claude Bernard Lyon 1 ont signé un partenariat de recherche sur les maladies neuromusculaires, rapprochant ainsi le Centre de recherche sur les maladies neuromusculaires (CRMN) de la Faculté de médecine de l’U d’O et l’Institut NeuroMyoGène (INMG) de Lyon 1. Financé à hauteur d’un million de dollars sur une période initiale de 5 ans, ce partenariat devrait amener à une collaboration rapprochée entre les chercheurs ottaviens et lyonnais et ouvrir à de nombreuses possibilités d’échanges étudiants.

Échanger et stimuler

Bernard Jasmin, professeur et doyen intérimaire de la Faculté de médecine de l’U d’O, précise que ce partenariat entre « deux centres de recherche internationalement reconnus » est non seulement issu de la volonté de « stimuler les interactions entre les chercheurs des deux endroits », mais également de « promouvoir les échanges entre les étudiants et la collaboration d’un point de vue technologique ».

Le directeur de l’INMG, Laurent Schaeffer, ajoute que « les deux instituts ont été créés avec la même philosophie qui était de réunir une recherche fondamentale scientifique de haut niveau » afin à la fois de « faciliter le transfert des découvertes fondamentales vers l’application clinique et le bénéfice du patient ».

Renforcement mutuel

Ce partenariat permet ainsi de financer quatre projets conjoints par an qui impliquent de nombreux étudiant.e.s et professeurs-chercheurs de chaque université. Jasmin précise que, pour la première année, les projets portent notamment sur « les cellul es souches, musculaires, sur l’atrophie […] sur des maladies neuromusculaires telles que la maladie Duchenne, ou encore sur le rôle des cellules souches dans le muscle squelettique ».

« En créant ce partenariat, on se renforce mutuellement », affirme Schaeffer en soulignant l’importance des attentes scientifiques de cette démarche, que cela soit en termes de publications dans des revues spécialisées ou d’avancées concrètes dans le traitement de certaines maladies rares. En conjuguant les travaux des deux centres, ce dernier espère pouvoir créer à terme des cohortes de patients plus importantes et ainsi permettre la réalisation d’essais cliniques plus significatifs.

Visibilité à l’international

Pour Jasmin, il est certain que cette collaboration scientifique va permettre une progression dans les travaux des chercheurs impliqués ainsi que le partage d’expertise scientifique et technologique. Une collaboration qui va alors également profiter aux étudiant.e.s de l’U d’O et de Lyon 1 par le biais non seulement d’échanges entre les deux universités, mais également d’une implication directe dans les projets portés par le partenariat.

Schaeffer souligne également que ce genre de collaboration renforce particulièrement la visibilité des universités à l’international. « En termes de classement des universités, le côté étudiant est très important dans les évaluations internationales et bien sûr ce type d’opération qui va financer des échanges étudiants va aussi donner des marques qui feront augmenter les cotations de nos universités », explique-t-il.

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