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Des étudiant.e.s inquiets.ètes de ne pas pouvoir obtenir leur diplôme 

27 novembre 2017

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Par : Stéphanie Bacher – Journaliste 

 

Dans son septième rapport annuel, qui couvre l’année académique 2016-2017, le Bureau de l’ombudsman a souligné l’application rétroactive problématique de la modification aux exigences de diplomation, qui augmente les moyennes cumulatives exigées pour graduer de certains programmes de l’Université d’Ottawa (U d’O). Comment ces nouveaux règlements académiques risquent-ils de nuire les étudiant.e.s affecté.e.s par ces changements ?

Plaintes déposées

L’Ombudsman de l’U d’O, Lucie Allaire, s’est penchée sur cette question après avoir reçu « quelques plaintes d’étudiants de différentes facultés » au sujet de l’application rétroactive de la nouvelle règlementation.

Allaire précise que le Bureau de l’ombudsman ne connaît pas le nombre total d’étudiant.e.s qui seraient affecté.e.s par ce changement, ou par des situations similaires où le changement des exigences du programme s’appliquerait non seulement aux nouveaux étudiants, mais également à ceux qui sont déjà inscrits dans le programme.

De son côté, la directrice du Centre des droits étudiants de la Fédération Étudiante de l’Université d’Ottawa, Mireille Gervais, dit n’avoir reçu « aucune plainte d’étudiants inscrits à un baccalauréat spécialisé avant septembre 2015 qui ont été affectés par le changement rétroactif de moyenne requise pour diplômer ».

Application problématique

Allaire affirme que l’Université avait cependant bien « informé les étudiants auparavant de son intention de faire » ces modifications. Cependant, contrairement aux pratiques habituelles dans le domaine, « elle a choisi d’appliquer les changements aux étudiants déjà aux études plutôt que de faire le changement pour ceux qui étaient nouvellement admis ». Une information qui est confirmée par la Gestionnaire des relations avec les médias de l’U d’O, Néomie Duval, qui explique que « l’Université a mis en place une campagne d’information pour avertir les étudiants des modifications qui seraient faites aux exigences de programmes ».

Alors que l’Université affirme qu’elle veut permettre aux étudiant.e.s affecté.e.s de bonifier leur dossier académique, le bureau de l’Ombudsman se dit préoccupé par les conséquences que cela pourrait entraîner chez les étudiants puisque ce changement peut forcer un retard de la fin des études, voire rendre celle-ci inaccessible et coûteuse.

Le Centre des droits étudiants estime que si des étudiant.e.s se plaignent de l’application rétroactive des exigences du programme au moment où ils sont inscrits dans le programme, ils peuvent plaider pour obtenir une exception dans leur cas afin de graduer en rencontrant les exigences de diplomation qui existaient lors de leur inscription au programme.

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