Par Daniel Birru, Contributeur de La Rotonde
Ce fut dans une ambiance chaleureuse et amicale qu’un concours de tir à l’arc a pimenté le cœur du gymnase Montpetit, le 17 janvier dernier. Organisé par le service de vie communautaire, l’événement invitait les étudiant.e.s de l’Université à jouer entre eux « dans un sport grandissant à travers le monde », pouvait-on lire à propos de cette activité sur le site du calendrier des événements de l’Université.
Un sport mythique
Le tir à l’arc reste tout de même un sport très sous-estimé. Il est déjà plus facile à voir qu’à pratiquer, mais il permet aussi au joueur de développer des aptitudes de concentration et une force physique notable. Le sens de l’équilibre, surtout, est largement travaillé avec ce sport.
S’il n’est pas populaire tels que les sports d’équipe, le golf ou la natation, cette activité physique reste passionnelle chez des milliers de fanatiques à travers le monde.
Que ce soit pour les compétitions, la chasse, ou les activités de survie, le tir à l’arc a toujours été un sport pratique à apprendre vu son étonnante utilité dans la vie de tous les jours. Surtout lorsqu’il s’agit de la période prémoderne, où la vie en pleine nature était beaucoup plus prédominante.
Ce n’est donc pas étonnant que sport devait être maitrisé par les grandes armées d’antan, et qu’il ait inspiré de nombreuses fictions telles que le fameux Robin des Bois ou encore, l’Archer Vert.
L’événement
Sous le son de la musique ambiante, les joueurs d’âge différents se sont d’abord placés en file et se sont échauffés en prenant un arc et en tirant des flèches contre le mur. Par la suite, l’animatrice de foule a divisé les étudiants en deux équipes, et les joueurs se sont amusés à tirer leurs flèches, recouvertes avec un bout de caoutchouc, en direction des joueurs de l’équipe adverse.
Les joueurs se faisant atteindre par une flèche étaient éliminés et devaient quitter le terrain. Une fois la partie terminée, lorsqu’une des équipes ne comptait plus de joueurs dans son effectif, toutes les joueuses et joueurs revenaient au jeu pour un nouveau match. Le but de la partie, semblable à celle du ballon chasseur ou balle au prisonnier, était de faire sortir du jeu le plus de joueurs possible de l’équipe adverse.
D’ailleurs, c’est ce qui est arrivé puisque des petits ballons se sont ajoutés vers la fin de chaque match, laissant place à une combinaison concrète du ballon chasseur avec du tir à l’arc. Ceci a eu pour le mérite d’augmenter le côté compétitif de l’événement, ce qui a ajouté du dynamisme et de la tension.
Un total de trois séances se sont déroulées entre 13 et 16 heures, les joueurs alternants après chacune d’entre elles. Les séances ont duré approximativement une heure chacune, ce qui s’est révélée être amusant certes, mais aussi épuisant, vu la force d’attention que demande ce sport.
Les avis
L’organisateur en chef de cet événement, Pierre Desjardins, a indiqué à La Rotonde que la plupart des étudiant.e.s ont manifesté leur enthousiasme et leur plaisir par rapport à cet événement : « C’est la deuxième fois que ça a lieu cette année, et il a eu lieu deux fois l’an passé aussi. Ça semble toujours être populaire, et donc on le continue ».
Il a également ajouté que le gymnase avait aussi fait de la place au foozball l’année dernière, sport qui se joue à l’intérieur de gros ballons d’air, et qu’il y avait aussi une possibilité que ça se reproduise cette année.
L’étudiant Mike Harold a fait savoir pour sa part qu’il avait trouvé cet événement très divertissant. Surtout pour quelqu’un comme lui, étant un jeune athlète. « Je n’avais jamais fait de tir à l’arc, c’était ma première fois. J’ai trouvé qu’il y avait pas mal d’intensité, j’ai vraiment aimé ça. Je vais définitivement en refaire ». Il a aussi encouragé également les autres étudiant.e.s à y participer, si cet événement se reproduisait.
Les organisateurs de l’événement invitent par ailleurs tous les étudiants et toutes les étudiantes à venir consulter leur site web sur une base régulière afin d’être à jour sur les autres activités qui seront à l’horaire au cours du semestre et de s’y inscrire.