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Sports et bien-être

Encore une fois, Melnyk fait honte à Ottawa

Par: Maxime Jolicoeur, chef du pupitre sports

La saison 2018-2019 des Sénateurs d’Ottawa est l’une des pires de leur existence pour plusieurs raisons. Que ce soit sur la glace ou non, il semble que les partisans des Sénateurs n’entendent que du négatif lorsqu’on parle de leur équipe bien-aimée. Le propriétaire de l’équipe, Eugene Melnyk, n’a pas aidé son équipe la semaine dernière lorsqu’il a accordé des entrevues à deux stations de radio.

Pas vite vite ce Melnyk

Lorsque les Sénateurs ont échangé leurs trois meilleurs joueurs lors de la date limite des transactions, Eugene Melnyk a été confronté par les médias en public pour obtenir des réponses aux questions des partisans. Finalement, un mois après la vente bric-à-brac des Sénateurs, Melnyk a accordé ses premières entrevues. Quel média de la région a été le chanceux, vous vous demandez ? Eh bien aucun. Le génie qu’est Melnyk a choisi de donner une entrevue au FAN 590, une station de Toronto. C’est comme si Geoff Molson allait à une radio de Boston pour parler de son équipe. Lors de cette fameuse entrevue, Melnyk a critiqué ses partisans en disant qu’ils ne sont pas tous de « vrais » partisans parce qu’ils ne remplissent pas le centre Canadian Tire. À part ce petit commentaire, Melnyk n’a rien dit de trop stupide (oui, la barre est si basse avec ce propriétaire qu’on peut parler d’une entrevue fructueuse dès lors qu’il ne dise rien de trop stupide).

La situation a pris une direction différente le lendemain quand Melnyk s’est retrouvé sur les ondes de CFRA 580, une radio d’Ottawa. Il a alors trouvé une façon d’insulter le maire de la ville d’Ottawa Jim Watson, le reporter Ian Mendes qui fait partie des membres les plus respectés de la presse d’Ottawa et, encore une fois, ses partisans. Le propriétaire a ainsi dit que le maire d’Ottawa devrait se taire et se considérer chanceux que sa ville héberge une équipe de la LNH (Ligue nationale de hockey). Watson a pu répondre à ces commentaires plus tard dans la journée, où il a indiqué qu’il ne prendrait pas d’ordres de Melnyk. Watson, notre héros. Ensuite, quand Melnyk a attaqué Ian Mendes de la station TSN 1200, le monde du hockey s’est rassemblé pour venir à sa défense de ce dernier. Même le compétiteur direct de TSN, Sportsnet, est venu à la défense de Mendes en indiquant que les commentaires de Melnyk étaient insensés et qu’Eugene Melnyk devrait se regarder dans le miroir.

Quoi faire maintenant ?   

Ce qui me fascine le plus dans tout ce fiasco, signé Eugene Melnyk, c’est que les détenteurs de billets de saison sont en plein dans la période de renouvellement. Pour une équipe qui attire plus d’employés qui vendent de la bière à 14$ que de partisans, l’idée d’accorder des entrevues comme celles-là semble tout simplement stupide. Les partisans en ont tout simplement assez du comportement de l’administration de leur équipe. Melnyk a aussi dit pendant ses entrevues que l’équipe responsable des opérations hockey n’a que six mois pour changer l’allure de l’équipe. Un peu difficile à faire quand le budget ne permet que d’acheter un trio Big Mac chez McDonald’s. Il est temps que les partisans démontrent à ce propriétaire qu’il doit partir. Arrêtez d’acheter des billets pour les matchs, même s’ils ne sont qu’à 8$ sur les sites de reventes. Ce propriétaire a ruiné l’équipe et ne peut pas se payer un nouvel aréna au centre-ville. Après avoir fait tout cela, peut-être qu’une autre saison comme celle de 2007 ou même de 2017 pourrait se reproduire, mais absolument pas avec Séraphin en charge de l’équipe.

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