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Sports et bien-être

Meilleur des entrevues

Par Slim Essid, Chef du pupitre Sports

Cette année, La Rotonde a eu le privilège de recevoir un large éventail d’athlètes, entraîneurs et professeurs de l’Université d’Ottawa. Ces grand.e.s participant.e.s aux activités universitaires n’ont pas que donné des réponses à une liste de questions, mais ont fait le choix de se confier, d’entrer en profondeur dans certains sujets et, dans certains cas, d’offrir des conseils utiles pour la réussite. Nous avons donc collecté nos meilleurs moments en entrevue, et nous en sommes sûrs, avons oublié d’en citer tellement la qualité de nos interlocuteurs était élevée…

Édition du 18 Septembre 2017

Entrevue avec la professeure Michelle Fortier, spécialiste en psychologie de l’activité physique, auteure de nombreux projets de recherche et chercheuse principale du projet Counseling en activité physique. Elle nous confie pourquoi elle pense que l’activité physique devrait être mieux promue.

« Les recherches montrent que 80 % de la perte de poids passe par la nutrition. L’exercice physique aide à perdre du poids, mais n’y conduit pas directement. Cet argument seul est insuffisant. Imaginons que quelqu’un perde du poids, logiquement il va s’arrêter d’en faire, puisqu’il a atteint son but. J’ai d’ailleurs écrit un article sur le sujet. Je ne pense pas que ça soit un bon message à faire passer. Les autres raisons comme le cancer, les problèmes cardiovasculaires sont trop vagues, éloignées dans le temps, ne parlent pas aux jeunes. Moi, je dis que mieux vaut vendre l’activité physique comme un outil de bien-être. »

Édition du 25 Septembre 2017

Émilie Bouchard, ex-gardienne des Gee-Gees et repêchée par les Canadiennes de Montréal, nous dévoile comment son poste de gardienne de but l’a forgée en tant que personne :

« Oui on est un sport d’équipe, mais le rôle de gardien est très mental. On est seul avec nous-même durant le match, donc pendant 4 ans à Moncton j’ai pratiqué une concentration sur ma respiration, ce qui m’a permis de mieux gérer mon stress. Ça m’a aidé dans mon jeu. On a besoin de ce genre de pratiques parce qu’on est jeunes, on a l’impression que tout est rose, tout est beau, mais plus tu grandis, plus la pression monte. Tu joues à un plus haut niveau, t’étudies en maîtrise à l’université. Avec l’âge, tu deviens plus mature et tu comprends que le hockey est important dans ta vie mais qu’il ne faut pas le laisser empiéter sur ta vie personnelle. Il y a une expression qu’un de mes coachs m’avait dit « Take a ride on hockey but don’t let hockey take a ride on you (Embarque dans l’aventure du hockey mais ne le laisse pas t’écraser) « . En gros, ne pas aller à l’extrême, ne pas se perdre dans sa passion. »

 

Édition du 16 Octobre 2017

Nouvelle recrue de cette saison de basket-ball, Kenny Jean-Louis revient sur son départ de la maison, du cocon familial et comment ça l’a changé en tant que personne :

« C’était un défi : la première année je devais apprendre à laver mes vête­ments, à cuisi­ner, à faire les courses. Après, c’est devenu plus facile. J’ai mûri et je pense que c’est impor­tant que je prenne le choc de la vie en 2012, plutôt qu’en 2018 ! Là, je me sens plus à l’aise de reve­nir chez moi; au moins je me sens prêt dans le cas où je devrais quit­ter de nouveau la maison. »

Édition du 30 Octobre 2017

Rose-Ann Joly, assistante-entraîneur de l’équipe féminine de basket-ball des Gee-Gees, est revenue sur ce qui l’a inspirée à fonder l’association Basket Plus, œuvrant à impliquer les équipes universitaires canadiennes dans les communauté et aider à leur développement :

« J’ai vécu une expé­rience très enri­chis­sante [au Togo], je pense n’avoir jamais vu ça de ma vie. Je suis reve­nue avec le cœur lourd avec plusieurs senti­ments en même temps, de la tris­tesse, de la joie, de la moti­va­tion, déter­mi­na­tion. Je n’avais pas beau­coup voyagé. J’ai été en Europe, mais jamais en Afrique, dans un pays pauvre. Cette expé­rience m’a fait chan­ger de pers­pec­tive par rapport au reste du monde, m’a fait réali­ser beau­coup de choses, comme le fait qu’on n’ait pas vrai­ment besoin d’au­tant de choses dans la vie pour être heureux. Le système capi­ta­liste, maté­ria­liste nous fait voir les choses diffé­rem­ment, mais quand tu vois la dureté de la vie ailleurs, tu te rends compte que non. Je me suis mise à penser sur la façon dont je pouvais aider. »

Édition du 18 Janvier 2018

Marc Beckstead, désormais à sa deuxième année au sein des Gee-Gees, nous a révélé pourquoi il a choisi de poursuivre une carrière universitaire de hockey :

« J’ai choisi de jouer au hockey grâce à mon père. Il m’a intro­duit à ce sport quand j’étais jeune et je suis tombé amou­reux de la disci­pline. Le hockey m’a permis de bâtir la personne que je suis devenu aujourd’­hui. Grâce à ce sport, j’ai appris à travailler en équipe, j’ai appris à deve­nir un leader, mais sans toute­fois oublier d’écou­ter. Être un bon coéqui­pier est une chose en laquelle j’éprouve beau­coup de fierté. Je pense que le hockey a fait de moi une meilleure personne, une personne dont je peux être fier. Je pense sincè­re­ment que ce sport peut être un outil de déve­lop­pe­ment person­nel ! »

Édition du 26 Février 2018

Davide Casarin, nageur originaire d’Italie, a fait partie d’un duo enflammé avec Montana Champagne cette année. Il revient sur la principale différence entre l’Italie et le Canada au niveau du sport aquatique :

« Ici, il faut souvent discu­ter avec le coach pour faire gagner l’équipe, plutôt que se concen­trer sur l’in­di­vi­duel et c’est vrai­ment le groupe qui t’aide à nager plus vite. Toi, bien sûr, tu dois toujours aussi donner ton plus. L’individu est au service du collectif et c’est ce que j’ai appris au Canada. »

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