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Main dans la main à la défense des migrant.e.s et des réfugié.e.s

6 février 2017

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Par Jasmine van Schouwen – contributrice

MANIFESTATION

 Le lundi 30 janvier, dans le froid glacial de l’hiver ottavien, des centaines de personnes ont entouré l’ambassade des États Unis afin d’exprimer leur mécontentement vis-à-vis du décret sur l’immigration signé par Donald J. Trump le 27 janvier dernier. Le décret interdit notamment aux originaires de sept pays à majorité arabo-musulmane d’entrer sur le territoire américain pour une durée de 90 jours.

Selon la GRC, plus de 1 100 personnes ont participé à la manifestation en question. « Des étudiants de l’Université d’Ottawa et des membres de la communauté se sont organisés », a raconté Adam Gilani, un étudiant en droit à l’U d’O ayant contribué à l’organisation de l’évènement.

L’évènement a rassemblé des militant.e.s expérimenté.e.s comme de première occasion, ainsi que des politicien.ne.s, dont Alexandre Boulerice, député pour la circonscription de Rosemont-La Petite-Patrie, et Paul Dewar, ancien député de la circonscription Ottawa-Centre.

« Je me devais d’être présent pour dénoncer la décision de monsieur Trump. Ça va à l’encontre de nos principes et des droits de la personne », a confié Boulerice à La Rotonde.

Maryam Vakily, étudiante en théologie à Carleton, s’est également mobilisée pour défendre sa mère iranienne : « Je regarde toujours les choses passer, mais pas cette fois. Ma mère ne peut pas aller aux États-Unis, mais mon père peut le faire. Cette politique scinde ma famille. »

Bien que le gouvernement canadien ait pris nombre de mesures pour tenter d’accommoder les individus touchés par le décret, Gilani estime qu’il reste encore beaucoup de travail à faire : « Il faut encourager les gens de continuer à se mobiliser pour changer le système. »

Du côté de l’U d’O, l’administration annonçait le 1er février dernier qu’elle mettrait en place des mesures d’assistance aux étudiants et universitaires touchés par les restrictions. Parmi ces mesures, la mise en place d’un programme permettant aux étudiants américains touchés par le décret de payer les mêmes frais que les étudiants canadiens.

Le recteur Jacques Frémont a expliqué, par voie de communiqué de presse : « Les universités doivent être des modèles sur le plan de la diversité des disciplines, des points de vue et des personnes. Cet objectif inviolable est au cœur même de notre mission. »

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