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L’UQO « censure » un livre sur la grève étudiante de 2012

5 octobre 2014

– Par Alex Jürgen Thumm –

Une centaine de personnes ont assisté au lancement du recueil Tisser le fil rouge : Le Printemps érable en Outaouais – Récits militants, mercredi dernier, à l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Coordonné par Francine Sinclair, Stéphanie Demers et Guy Bellamare, tous trois professeurs à l’UQO, l’ouvrage rassemble 42 professeurs, étudiants et militants pour raconter la grève étudiante québécoise de 2012 telle qu’elle s’est passée en Outaouais.

L’UQO a refusé de faire la promotion du nouveau livre sur son site web. Le Syndicat des professeures et professeurs de l’UQO (SPUQO) et la Ligue des droits et liberté ont accusé l’institution de censure.

L’UQO s’est défendue en affirmant qu’elle a un devoir de réserve envers les tribunaux qui traitent toujours du dossier. Ainsi, elle se distance d’« informations partisanes et militantes sur le conflit étudiant de 2012 ».

Mme Sinclair a mentionné au journal Le Droit que ce livre réfléchit sur l’UQO « et ce qu’elle est en train de devenir ». Elle affirme que la confiance entre l’Université et ses professeurs et étudiants demeure « brisée » depuis 2012.

Durant la grève étudiante québécoise de 2012, l’UQO était le premier établissement à imposer une présence policière sur le campus. Durant la semaine du 17 avril 2012, il y a eu 312 arrestations en Outaouais, dont une d’un professeur.

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