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L’Université s’attaque à des dossiers de taille

25 septembre 2017

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Par : Nicolas Hubert-Chef du pupitre actualités 

Tenue le 18 septembre, la première réunion du Sénat de l’année scolaire a laissé présager un rythme de travail soutenu pour l’administration de l’Université d’Ottawa (U d’O). Plusieurs dossiers d’envergure, devant être amorcés au cours des prochaines semaines, ont été présentés au cours de la réunion. Le recteur de l’U d’O, Jacques Frémont, a notamment insisté sur une consultation et une action profonde entourant les enjeux liés à la santé mentale ainsi qu’à la place et au statut du bilinguisme au sein du campus.

« Le dossier de la santé mentale a progressé »

Après avoir respecté les procédures d’usage relatives à l’élection et la présentation des nouveaux membres ainsi qu’au renouvellement des mandats du Sénat, Frémont a abordé le sujet de la santé mentale sur le campus, premier point prévu à l’ordre du jour, tout en soulignant l’importance du dossier. « Le dossier de la santé mentale à l’U d’O a été acheminé et a progressé », a fait savoir le recteur de l’Université, en précisant que le Vice-recteur aux Études, David Graham, devrait prochainement faire un rapport à ce sujet.

« Il y a eu un inventaire de service avec les responsables de la santé mentale et les lacunes de l’U d’O ont été identifiées », explique Frémont, avant d’annoncer qu’une campagne de mobilisation et de sensibilisation devrait voir le jour dès cet automne sur le campus. Graham devrait également initier une série de rencontres avec l’ensemble des acteurs de la communauté universitaire dans la perspective d’élaborer et de définir un agenda de travail spécifiquement dédié à la santé mentale.

Brightspace « fait jaser pas mal sur le campus »

Alors qu’une nouvelle plateforme du campus virtuel a été lancée le 7 novembre 2016, Frémont a fait savoir que cette dernière « fait jaser pas mal sur le campus » en raison de nombreux problèmes rencontrés. Le Registraire de l’U d’O, Eric Bercier, a cependant assuré que l’U d’O se trouvait « globalement dans une situation favorable », tout en soulignant que plusieurs défis subsistaient, comme la facturation en ligne ou l’assurance des étudiants internationaux.

« Le personnel est très engagé à travailler sur ces défis », a assuré Bercier, avant d’expliquer que l’Université est en train d’amorcer une étape d’évolution du système qui verra apparaître de nouvelles fonctionnalités. « On va être capable de construire sur une base solide pour un changement d’affaire d’envergure sans précédent à l’Université », a-t-il poursuivi, en précisant que le système précédent n’était « plus supporté et présentait des risques ».

« Il faudra que ça soit gagnant-gagnant »

Tout en résumant les récentes avancées dans le dossier de l’Université Franco-Ontarienne (UFO), Frémont a tenu à confirmer la position officielle de l’U d’O, favorable au développement du campus à Toronto et prête à collaborer avec la future Université sous la forme de mentorat et de soutien aux structures de gouvernance académique.

« Nous avons offert de donner un certain nombre de programmes en français dans le cadre de ce nouvel établissement, dont les programmes que nous donnons déjà à Toronto », a précisé Frémont en stipulant néanmoins qu’« il faudra que ça soit gagnant-gagnant. C’est ce que nous allons voir au cours des prochaines semaines, il va falloir négocier ».

Alors que le dossier de l’UFO renvoie au propre statut bilingue de l’U d’O, Frémont a affirmé à ce sujet que « nous, l’U d’O, nous allons devoir déterminer comment nous voulons vivre notre francophonie pour les années a venir », en insistant sur le fait que l’Université « amorce un tournant dans cette perspective ».

« Négocier et renégocier pour faire avancer (sa) cause »

Le recteur de l’Université a également souligné la nécessité que les membres anglophones de la communauté universitaire s’impliquent davantage sur cette question. Frémont a appelé à l’élaboration d’« un agenda à moyen et long terme pour avoir une présence francophone plus importante dans notre campus ». Frémont a ensuite fait part de son désir d’élaborer un rapport sur l’État de la francophonie à l’U d’O.

Le Vice-doyen et secrétaire de la Faculté d’éducation, André Samson, a alors rappelé que si l’U d’O « a puissamment contribué à la francophonie canadienne et ontarienne », il comprend parfaitement « la déception des francophones, qui doivent parfois négocier et renégocier pour faire avancer leur cause ». Des efforts qui, selon lui, les membres anglophones de la communauté universitaire n’ont pas à mener.

La Directrice du Service d’appui au succès scolaire, Sylvie Tremblay, a quant à elle ajouté que « sur la scène communautaire d’Ottawa, l’Université n’est toujours pas vue comme un acteur important pour le soutien de la communauté francophone ». Tout en expliquant que l’idée de bilinguisme ne doit pas être perçue comme proportionnelle à la population étudiante, Tremblay a appelé à ce que l’U d’O travaille « pour que nos étudiants développent une vision et une interprétation communes du bilinguisme sur le campus ».

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