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L’Université réfléchit à un campus sans fumée

16 octobre 2017

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Par : Charley Dutil-journaliste 


L’Université d’Ottawa (U d’O) a récemment fait part de sa volonté de complètement interdire la consommation de tabac sur son campus et de pouvoir ainsi offrir à la communauté universitaire un campus sans fumée. Ce projet s’inscrit dans la continuité de l’application de la
 loi favorisant un Ontario sans fumée.

Un projet supporté par la plupart des étudiant.e.s et des experts
Selon Néomie Duval, gestionnaire en relations média de l’U d’O, un sondage interne de l’Université a révélé que la majorité des étudiant.e.s soutiennent ce projet. Dans cette optique, l’U d’O souhaite faire du pavillon Roger Guidon un environnement sans fumée dès le 1er janvier 2018. Duval précise également que « 80% du campus est déjà sans fumée » et que « les campus des universités McMaster, UPEI et Dalhousie sont déjà sans fumée ». Duval souligne cependant que l’U d’O a « l’intention de consulter ses employés et étudiants cet automne pour discuter des défis que représenterait l’initiative ».

Bien que le lien entre le cancer du poumon et la cigarette soit bien établi, selon les données mises à disposition par Statistique Canada, environ 18.1 % des canadien.ne.s continuent à fumer.

Lauriane Ayivi, chargée des relations publiques pour la division québécoise de la Société canadienne du cancer, explique « qu’interdire l’usage du tabac sur les campus universitaires favorise la cessation tabagique en diminuant les occasions où il est possible de fumer et en dénormalisant l’usage du tabac ».

Les fumeurs désapprouvent

Si l’U d’O bannit la cigarette de son campus, les étudiant.e.s fumeurs et fumeuses seraient poussé.e.s à marcher de longues distances pour consommer leurs cigarettes. Pour certains, comme Ussef Megalaa, étudiant de deuxième année en psychologie, « ceci ne fait pas de sens, les gens devraient pouvoir faire ce qu’ils veulent autant que ça reste légal, et fumer n’est pas illégal ».

Il affirme aussi « que, [selon lui], personne ne va quitter à cause d’une interdiction de fumer sur le campus; pour cesser de fumer, il faut une initiative alimentée par des raisons personnelles ». Duval souligne que l’U d’O se donne jusqu’à la fin de l’automne pour faire plus de recherches. Selon Duval, si l’Université décide d’aller de l’avant avec ce projet, « il faudra l’autorisation de plusieurs niveaux administratifs ».

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