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Par : Stéphanie Bacher -Journaliste
Le 30 octobre, lors de la dernière réunion du Bureau des Gouverneurs (BdG), le recteur et vice-chancelier de l’Université d’Ottawa, Jacques Frémont, a présenté le premier rapport annuel sur les mesures mises en oeuvre par l’Université d’Ottawa (U d’O) pour lutter contre le réchauffement planétaire. La Rotonde fait le point sur les progrès effectués et le plan d’action de l’Université pour l’avenir.
L’U d’O veut se placer parmi les chefs de file en développement durable
Ce rapport de suivi vient faire suite au précédent rapport présenté l’an dernier à la suite des travaux du Comité des finances et de la trésorerie du BdG pour décider si l’Université devait ou non désinvestir des combustibles fossiles. L’Université avait alors décidé de ne pas suivre la voie du désinvestissement, qu’elle décrit comme une mesure insuffisante avec une incidence limitée, afin de favoriser une approche axée sur les investissements responsables.
Dans un rapport déposé par Tessa Hebb, directrice du Centre d’innovation communautaire de l’Université Carleton, « le désinvestissement est perçu comme une politique brutale et inefficace par la plupart des investisseurs responsables et des experts en investissements responsables ».
L’U d’O récompensée par le Prix ministériel d’excellence environnementale
Le rapport de progrès fait état de plusieurs progrès de l’Université dans la lutte contre le changement climatique. L’Université a par exemple reçu plusieurs cotes « A » pour la qualité de ses investissements responsables. Le ministère de l’Environnement et de l’action en matière de changement climatique de l’Ontario lui a également décerné en 2016 le Prix ministériel d’excellence environnementale pour la diminution des gaz à effet de serre. Il y a en ce moment 50 potagers communautaires sur le campus, soit 30 de plus qu’en 2014.
Réduire les déchets et créer plus d’espaces verts
Dans son plan d’action pour les années à venir, l’Université souhaite également augmenter le nombre d’espaces verts, continuer à réduire le nombre de déchets sur le campus et diminuer sa consommation d’énergie de 2 % par an. Le rapport annonce également que l’Institut de l’environnement, qui offre actuellement une maîtrise interdisciplinaire en durabilité de l’environnement, va offrir un nouveau programme de doctorat à partir de l’an prochain.
Le candidat au doctorat en science politique Xavier Laberge admet que « comparativement à plusieurs autres institutions au Canada, l’Université d’Ottawa semble prendre les changements climatiques sérieusement ». Il note toutefois qu’« une université de l’ampleur de celle d’Ottawa devrait utiliser les projets provenant de ses chercheurs et chercheuses afin d’atteindre des objectifs beaucoup plus ambitieux ».