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L’Université d’Ottawa, certifiée « durable et équitable »…

7 Décembre 2015

Par Noura Cherkawi

Les écologistes de la communauté universitaire ont de quoi se réjouir. Dans les classements internationaux, l’Université d’Ottawa (U d’O) occupe de très bonnes places en matière de gestion et de développement durable : 7e campus canadien à rece­voir le titre de « Campus équitable », 25e univer­si­tés parmi les plus vertes au monde et la 3e parmi les univer­si­tés cana­diennes! Retour sur toutes les initiatives faites sur le campus pour le rendre toujours plus vert.

Depuis de nombreuses années déjà, l’institution investit dans le développement et la construction durables. Jardins communautaires, voies de vélo, recyclage, fontaines; le rapport sur le développement durable à l’Université d’Ottawa énonce ainsi une grande partie des initiatives et programmes qui ont été mis en vigueur pour faire du campus un endroit plus respectueux de l’environnement.

La gratuiterie est une autre de ces initiatives dont l’Université est particulièrement fière. Jonathan Rausseo, gestionnaire du développement durable à l’U d’O explique que « c’est une des gratuiteries les plus populaires dans le monde, puisque suite à des séjours d’étudiants internationaux et nationaux, ce modèle a été reproduit chez eux, par exemple en France. »

Pour l’avenir, il faudra se tourner vers le Plan directeur de l’Université, qui a été officiellement approuvé en novembre par le Bureau des gouverneurs (BdG). Néomie Duval, gestionnaire des relations avec les médias, déclare que « [l’implication de l’U d’O dans le développement durable] est notable par l’amélioration des infrastructures relatives au transport, la création de nouveaux espaces verts et la construction de bâtiments multi-usages à haute densité ». Le projet met en effet particulièrement l’accent sur les infrastructures et les espaces verts physiques qui naitront sur le campus dans les prochaines décennies. La Place de l’Université, ancien parc de stationnement devant la Faculté des Sciences sociales, bientôt transformé en espace vert, en est un des exemples les plus concrets.

Le manque d’appui et de fonds semble toutefois être une contrainte majeure à la pleine réalisation du potentiel vert de l’Université. L’an dernier par exemple, Alice Tremblay, agente de commu­ni­ca­tion du Bureau du développement durable, annonçait à La Rotonde la création future de deux projets : une citerne chargée de recueillir l’eau des pluies pour réduire la consommation d’eau potable sur le campus et une banque de glace afin de rafraichir les édifices et diminuer la consommation en électricité. Si les deux idées ont été approuvées par la province, explique Rausseo, seul le projet de la citerne a été financé. L’autre est tombé dans l’oubli, faute de financement.

 

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