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Par : Yasmine El Kamel-Journaliste
Le Mouvement Desjardins a annoncé une dotation de 200 000 $ à l’Université Saint Paul pour le financement des bourses pour les étudiant.e.s autochtones et les étudiant.e.s de première génération ou en provenance de pays en voie de développement. Qu’en est-il de l’Université d’Ottawa (U d’O) ? Quels sont les financements et dispositions à destination de ces mêmes populations étudiantes ?
« De belles opportunités » ?
Kyle Jorgensen-Lane, responsable des programmes d’études parrainés au Bureau International (BI) de l’U d’O, estime que « l’initiative à l’Université Saint-Paul grâce au don du Mouvement Desjardins créera certainement de belles opportunités pour les étudiants autochtones, de première génération ou provenant de pays en voie de développement ».
Bien que le BI « cherche à promouvoir des occasions d’internationalisation pour tous les étudiants de l’Université d’Ottawa », il ne gère pas présentement de bourses ciblant spécifiquement ces populations étudiantes. Jorgensen-Lane fait néanmoins part de son intérêt pour de tels financements. Il souligne ainsi que le BI serait heureux d’avoir l’opportunité d’offrir des bourses pour l’internationalisation aux autochtones et aux étudiant.e.s de première génération.
Jorgensen-Lane précise cependant que le mandat du BI est limité aux programmes et initiatives d’internationalisation, et que toutes initiatives futures seraient spécifiquement dans ce cadre, peu importe les étudiant.e.s ciblés. Néomie Duval, Gestionnaire des relations avec les médias de l’U d’O, indique de son côté qu’il y existe des bourses offertes aux étudiant.e.s autochtones, ainsi qu’aux étudiant.e.s qui souhaitent « œuvrer dans un domaine qui vient en aide aux peuples autochtones ».
De nombreuses bourses
Le BI facilite un certain nombre de bourses financées par des organismes tiers qui ciblent des étudiant.e.s provenant de pays en voie de développement. Telles que les bourses de la reine Elizabeth qui, selon le terme de son site internet, visent « à constituer un réseau dynamique de jeunes chefs de file mondiaux en vue de produire des retombées durables au pays et à l’étranger ».
Jorgensen-Lane attire également l’attention sur d’autres subsides mis à disposition des étudiant.e.s internationaux, dont le Programme canadien de bourses de la francophonie. Il explique alors que ce dernier est conçu pour « renforcer les capacités institutionnelles grâce à la formation des ressortissants de 37 pays en développement membres de la Francophonie et bénéficiaires de l’aide publique au développement du Canada ».
L’U d’O a également mis en place le Programme de bourses pour les Leaders africains de demain, qui « commémore l’engagement de Nelson Mandela envers la justice sociale et l’équité ». Selon Jorgensen-Lane, ce programme aide ainsi « les jeunes professionnels africains à devenir des chefs de file de la politique et administration publique ». Duval rappelle que l’Université est également à l’origine du programme des étudiant.e.s parrainé.e.s comme un soutien supplémentaire aux étudiant.e.s internationaux.