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Sports et bien-être

L’UFC et le contrôle antidopage

20 janvier 2014

– Par Louis-Charles Poulin –

Le combattant George St-Pierre a fait une sortie dans les médias la semaine dernière pour critiquer le manque de contrôle d’antidopage dans l’Ultimate Fighting Championship (UFC). L’ex-champion de l’organisation avait pris l’initiative de se soumettre à plusieurs tests rigoureux avant son dernier combat, quelque chose que l’UFC n’eût pas apprécié. Le manque d’encadrement au sein de l’organisation par rapport aux contrôles antidopage est l’une des raisons qui a poussé St-Pierre à s’éclipser de l’UFC. « Je voulais faire quelque chose pour le sport. Je vois la direction que cela prend, et cela n’a aucun sens, c’est débile. J’ai des informations à l’interne, et cela m’a déçu », a-t-il affirmé. Il semble que le combattant montréalais laisse sous-entendre qu’il est au courant de quelque chose que l’UFC souhaite peut-être cacher?
Cela paraît encore plus clair après avoir entendu St-Pierre dire ceci : « Il y a des choses que je ne peux pas dire. Je ne veux pas me mettre l’UFC à dos parce que c’est mon employeur. Cependant, je ne prends pas les journalistes pour des cons. Ils sont capables de lire entre les lignes. Ils sont capables de voir ce qui se passe. » Il me semble que si l’UFC n’a rien à cacher, elle aurait intérêt à encourager George St-Pierre dans ses démarches et à imposer des mesures plus strictes pour contrôler l’usage de drogues. Une initiative comme celle-là améliorerait l’image de l’organisation. Pour les combattants, cela aurait aussi l’effet positif de les placer sur un pied d’égalité. « Ça me dérange un peu de combattre contre des gars qui utilisent des produits dopants, parce que ce n’est pas juste », a déclaré St-Pierre. Il a raison et il est facile de constater qu’un athlète dopé est nettement avantagé par rapport à un autre qui ne l’est pas. Le cycliste Lance Armstrong l’a bien montré en remportant sept Tours de France sous l’effet de substances illicites.
D’un autre côté, je peux comprendre la position de l’UFC de ne pas vouloir tester ses combattants. Advenant le cas où un athlète serait testé positif, cela représenterait des pertes économiques pour l’UFC, qui se devrait d’annuler un combat. Selon moi, l’UFC doit se pencher dès maintenant sur cette problématique, car tôt ou tard, cela viendra probablement entacher la réputation de l’organisation.

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