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L’U d’O, toujours à la recherche d’une désignation officielle

– Par Marjie Brown – 

Suite à un échec provisoire, l’Université d’Ottawa (U d’O) poursuit ses pourparlers avec le gouvernement provincial en vue d’obtenir une désignation en vertu de la Loi sur les services en français (LSF) de l’Ontario.L’U d’O a entamé, à l’été 2012, un processus de demande de désignation en vertu de la LSF de l’Ontario pour ses programmes de premier cycle. L’administration de l’U d’O a tenu des discussions préliminaires avec François Boileau, commissaire aux services en français de l’Ontario, et Madeleine Meilleure, ministre déléguée aux Affaires francophones, qui semblaient alors favorables à l’idée. Toutefois, en décembre dernier, le gouvernement de l’Ontario a partiellement rejeté la demande, en lien avec le fait que l’U d’O souhaitait revoir les programmes désignés tous les quatre ans.

Le processus se poursuit…

Lors du 15e Banquet de la francophonie de Prescott-Russell, tenu le 23 mars dernier, le recteur de l’Université, Allan Rock, a réitéré l’engagement de l’U d’O à l’égard de l’obtention d’une désignation officielle.

Ainsi, l’U d’O poursuit ses pourparlers avec le gouvernement de l’Ontario pour négocier les modalités d’une possible désignation. « Évidemment, l’Université est heureuse que le gouvernement accepte en principe de désigner [s]es services administratifs en français, mais ça n’a pas encore été fait », a constaté Sébastien Grammond, professeur titulaire de la Faculté de droit et doyen de la Section de droit civil.

Implications pour l’U d’O

Selon M. Grammond, la désignation permettrait de protéger les programmes en français de l’U d’O à long terme, et ce, contre une volonté du gouvernement de l’Ontario de fermer ces programmes. Mais le professeur explique que « dès qu’on commence à creuser le dossier, on s’aperçoit que la loi n’a pas été rédigée en ayant à l’esprit une grande université bilingue. »

Ailleurs en Ontario

L’U d’O n’est pas le seul établissement postsecondaire à rechercher la désignation en vertu de la loi 8. L’Université de Hearst et l’Université Laurentienne ont aussi amorcé des démarches en ce sens en 2012. L’Université Laurentienne a d’ailleurs adopté une approche semblable à celle de l’U d’O, en voulant se garder la possibilité d’abolir certains programmes si la fréquentation n’était plus au rendez-vous. Le Collège Boréal a été le premier et le seul établissement postsecondaire à obtenir la désignation, en 2008.

Finalement, rappelons que certains des programmes de l’Institut de cardiologie de l’U d’O sont déjà désignés en vertu de la LSF.

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