Crédit visuel : Université d’Ottawa – Contribution
Article rédigé par Thelma Grundisch – Journaliste
Rassembler les ancien.ne.s et ami.e.s de l’Université d’Ottawa (U d’O) autour d’œuvres littéraires canadiennes ; là est l’objectif du nouveau club de lecture uO Bouquine. Mis en place par le Bureau des relations avec les diplômé.e.s de l’Université, ce groupe inaugurera sa première réunion le 10 décembre à 11h30 sur Zoom.
Vanessa Majeau, coordinatrice de projets et d’événements du Bureau, décrit que l’initiative a pour objectif de créer un espace de rencontre et d’échange entre ses membres. Elle explique qu’ils.elles sont invité.e.s à y exprimer leur passion pour la littérature, tout en mettant à l’honneur « des œuvres canadiennes autant francophones qu’anglophones publiées aux presses de l’U d’O, pour [leur] donner une belle visibilité ».
Célébrer une légende des Gee-Gees
La première thématique abordée par le groupe est consacrée aux mémoires et autobiographies d’ancien.ne.s étudiant.e.s de la communauté uottavienne. Dans la première réunion, prévue jeudi prochain, les participant.e.s aborderont La réponse est, livre mémoire du célèbre diplômé de l’U d’O et présentateur de Jeopardy!, Alex Trebek.
C’est là une occasion de rendre hommage à l’auteur décédé le 8 novembre dernier, et de discuter de sa vie, indique Anne-Sophie Ducellier, gestionnaire de la fidélisation des diplômé.e.s. Cet événement entièrement gratuit est ouvert à toutes et à tous, et chaque diplômé.e de l’U d’O s’y inscrivant recevra un exemplaire gratuit de l’œuvre de Trebek.
Beverly Marchand, diplômée et candidate au doctorat en langue et littérature de l’U d’O, se chargera d’animer les discussions de groupe de toutes les réunions. Elle explique qu’elle a pour cela travaillé sur les différentes œuvres afin d’en relever les thèmes principaux, et mené des entrevues avec les auteur.e.s. Les questions seront d’ailleurs organisées autour de l’œuvre de Trebek, en imitant le déroulement de son célèbre jeu télévisé.
Les participant.e.s pourront également poser des questions à l’avance sur les réseaux sociaux comme sur le groupe Facebook uO Bouquine. Les séances virtuelles étant limitées à 45 minutes, cette plateforme additionnelle permettra une discussion plus poussée de l’ouvrage. Depuis quelques mois, ses membres y échangent déjà sur leurs coups de cœur littéraires.
Discussions interactives
Deux réunions supplémentaires sont programmées pour la session d’hiver, qui se centreront sur deux autres personnalité.e.s uottaviennes. Au mois de mars, le groupe abordera Ce que je voudrais dire à mes enfants de Maître Michel Bastarache, juge à la Cour suprême. Puis au mois d’avril, l’autobiographie de Monique Frize A woman in engineering sera à l’étude ; première femme à avoir obtenu un baccalauréat en sciences appliquées de l’U d’O.
Lors de ces deux séances, le format sera un peu différent explique Ducellier, puisque les auteur.e.s ont filmé de courtes vidéos dans lesquelles ils répondent à des questions sur leur œuvre. Cela permettra d’après elle beaucoup plus d’interaction avec le public.
Majeau explique que le projet souhaite « recréer ce qui se passerait si on se rencontrait en personne dans un café pour discuter d’un livre ». Ce serait l’occasion de réunir les gens, majoritairement isolé.e.s depuis quelques mois en raison de la pandémie. C’est d’ailleurs ce qui a poussé Elisa Stragapede, récente diplômée de l’U d’O, à s’inscrire au groupe. Ayant hâte que le projet débute, elle affirme qu’il s’agit d’un excellent moyen de garder contact avec l’Université, mais aussi de se construire un réseau de connaissances.