Par Myriam Bourdeau-Potvin
Dans le cadre du salon du livre de l’Outaouais, un parcours littéraire avait été prévu à l’extérieur du centre de conférence. Au Coqlicorne, les éditions Prise de Parole ont convié des poètes à présenter une ode à la nuit comme espace de liberté. La Rotonde y était et vous présente ses coups de cœur.
Charles Leblanc : Poète diurne, il présente la nuit avec un humour réfléchi. Ses textes en ont fait rire plusieurs : son style de lecture plutôt classique n’est pas pour autant dépourvu de dynamisme.
Catherine Cormier-Larose : Le flux de paroles de la jeune femme fait naitre des images qui semblent provenir tout droit du pays des rêves. Elle jetait chacune de ses pages une fois sa lecture terminée, comme si le papier se désintégrerait avant de toucher le sol.
Stephan Psenak : L’homme au passé de politicien articulé se réinvente comme poète. Avec son charisme habituel, Psenak se laisse absorber par les mots qu’il présente avec humilité.
Daniel Groleau Landry : Le poète jongle admirablement bien entre le rôle de conteur, d’acteur et de dandy. Ses textes se rapprochent de ceux d’une chanson et sa voix profonde leur donne une mélodie hypnotisante.