
Liste de la semaine : 5 faits sur les femmes et l'équité d'ici et d'ailleurs
– Amanda Ohrt –
L’équité des sexes est aujourd’hui au cœur des débats politiques, économiques et sociaux. Partout dans le monde, des mouvements féministes font pression sur leur gouvernement afin d’obtenir une égalité juridique et institutionnelle. La Rotonde vous présente quelques faits sur l’équité des sexes au Canada et à l’étranger.
1. Le premier diplôme remis à une femme à l’Université d’Ottawa remonte à 1920.
En effet, ce fut 62 ans après la fondation de l’Université d’Ottawa (U d’O) que l’institution vit sa première femme être diplômée. Emma Moran McDonald, doctorante en lettres en 1920, a été la première à avoir l’honneur d’être une ancienne étudiante de l’Université. En ce qui concerne le corps professoral de l’institution, la première professeure sera engagée en 1932.
2. Il y a plus de femmes étudiant à l’U d’O que d’hommes.
Selon l’étude de Donatille Mujawamariya, Christelle Sethna et SETHNA, les étudiantes de l’U d’O représentent plus de 50 % des étudiants de premier et deuxième cycle, et ce, depuis les années 80. Au doctorat cependant, et ce à l’échelle nationale, ce sont encore les hommes qui sont les plus nombreux.
3. Ottawa onzième quant à l’égalité des sexes.
Selon le Centre canadien de politiques alternatives, la région de la Capitale nationale n’est pas la grande gagnante en matière d’équité des sexes. Le titre revient à Victoria, en Colombie-Britannique, où la présence féminine dans le secteur public est prédominante. En 2014, le Canada s’est classé 19e dans le rang des pays en matière d’égalité des sexes.
4. La Suède sacré pays le plus égalitaire.
Le congé parental en Suède est de 480 jours et il peut être partagé entre les parents. De plus, la société suédoise a récemment investi dans la neutralité en ajoutant un nouveau pronom à leur dictionnaire : « Hen ». Ce pronom vient s’ajouter aux 170 prénoms unisexes utilisés partout au pays.
5. Au Canada, pour chaque dollar que reçoit un homme, une femme ne reçoit que 0,83 $.
Eh oui, le Canada, quelques cents derrière les États-Unis, fait également face à ce problème au niveau des salaires. Selon Catalyst Canada, ce 17 % de différence entre les revenus fait en sorte que le Canada a un écart deux fois plus grand que la moyenne mondiale. Cet écart s’élargit encore plus lorsqu’il est question des femmes immigrantes ou autochtones.