Arts et culture
Par Myriam Bourdeau-Potvin
GOMESHI EFFECT SE TROUVE DES PARTENAIRES
Le dimanche 22 janvier dernier, le Gladstone Theatre était l’hôte d’un spectacle spécial présenté par l’équipe de The Ghomeshi Effect, cette pièce de théâtre alliant danse et mouvements avec des textes racontant les témoignages de femmes victimes de violence. La soirée bénéfice marquait aussi le début sur scène d’un nouveau groupe ottavien, Church of Trees, qui a préparé la foule pour le clou de la soirée, The PepTides.
L’équipe de The Ghomeshi Effect et la Coalition d’Ottawa contre la violence faite aux femmes (COCVFF), leur partenaire officiel, ont organisé cette soirée dans le but de faire la promotion des dernières représentations de la pièce tout en s’amusant un peu. Pour Scottie Irving, claviériste de The PepTides, le spectacle se faisait dans la même optique que le Bal pour la paix de New York, évènement pendant lequel plusieurs organismes militant pour diverses causes sociales se réunissent : « L’esprit est que ce soir nous faisons la fête. Demain nous retournons au travail pour poursuivre nos activités respectives. »
Jessica Ruano, créatrice et directrice de The Ghomeshi Effect, admet être fan de The PepTides et avoir voulu utiliser une soirée libre de représentations pour monter un spectacle bénéfice. Ruano et Iriving s’entendent pour dire que c’est Amelia Griffin, chorégraphe, qui a uni les deux groupes. « Le lien entre The PepTides et The Ghomeshi Effect est Amelia, chorégraphe pour The Ghomeshi Effect, mais aussi pour notre plus récent vidéoclip, 202 Washington DC », explique Irving. Le spectacle tout en couleurs des Peptides était entrecoupé d’extraits de la pièce The Ghomeshi Effect, ce qui a permis aux spectateurs d’avoir un aperçu de la qualité de la production ottavienne.
Bernard Frazer, musicien et compositeur au sein de Church of Trees, commente sur The Ghomeshi Effect : « Il y a déjà un grand pouvoir dans les textes, mais quand les paroles sont mariées avec des actions, soit à la danse et à des mouvements, c’est absolument étonnant, à couper le souffle! » La pièce sera présentée au Gladstone Theatre jusqu’au 28 janvier puis au Centre Shenkman pour une dernière représentation le 2 février. Par la suite, Ruano espère poursuivre la présentation d’extraits de son travail dans les écoles pour sensibiliser les plus jeunes : « On a déjà visité deux écoles [secondaires] avant que les représentations soient terminées. On présentait certaines scènes du spectacle et on a ensuite eu des discussions avec les étudiants. Ils avaient beaucoup de bonnes idées, ils étaient très intéressés aux notions de justice et avaient beaucoup d’opinions. Ils nous ont vraiment mis au défi! »
Crédits photo: Myriam Boudreau-Potvin