Membres du Comité exécutif de la GSAÉD,
Depuis septembre 2015, nous, membres de l’Association des étudiants diplômés en histoire de l’Université d’Ottawa (AÉDH/HGSA), avons repéré un nombre important de fautes orthographiques, grammaticales et syntaxiques dans les divers documents officiels de la GSAÉD distribués à l’ensemble des membres, particulièrement dans les ordres du jour et les minutes des rencontres mensuelles. Cette constatation vous avait déjà été soulignée lors de la rencontre mensuelle de novembre 2015 de la GSAÉD par notre délégué qui avait présenté une motion réclamant une qualité de français impeccable dans l’ensemble de vos communications, motion qui avait été adoptée par une forte majorité des représentants présents. De plus, l’adoption des minutes de la rencontre mensuelle d’octobre avait été reportée devant le nombre révoltant de fautes orthographiques et grammaticales identifiées.
Récemment, la GSAÉD a transmis à l’ensemble de ses membres un appel aux communications pour la 19e édition de son colloque interdisciplinaire. Dans ce document d’à peine deux pages, nous avons identifié pas moins d’une quinzaine de fautes tant grammaticales que syntaxiques rendant difficile la compréhension de la version française du document. Dernièrement, la GSAÉD nous a transmis son bulletin mensuel nous indiquant l’ouverture prochaine d’une piste de curling. De nouveau, nous avons identifié un nombre important de fautes syntaxiques. Pour comble d’insulte, nous avons reçu cette semaine une demande pour remplir un sondage de satisfaction sur les services de la GSAÉD contenant un nombre important de fautes de français. Nous jugeons qu’il est tout simplement honteux que notre association étudiante puisse distribuer de tels documents sans faire une simple vérification grammaticale avant l’envoi.
De tels documents comprenant un nombre aussi important d’erreurs de français viennent entacher la réputation et le sérieux de la GSAÉD et constituent un manque de respect flagrant envers les étudiants diplômés francophones et francophiles. Une association étudiante qui se veut bilingue devrait impérativement offrir à ses membres une documentation compréhensible et exempte de fautes dans les deux langues officielles. De plus, l’Université d’Ottawa, officiellement bilingue, offre de nombreuses ressources pour permettre une traduction sans fautes des communications officielles de la GSAÉD (CARTU, logiciel Antidote, étudiants diplômés en traduction, etc.) rendant encore plus inadmissible la présence aussi importante d’erreurs pouvant aisément être corrigées.
En somme, nous jugeons totalement condamnable que la GSAÉD tolère que ses communications officielles puissent contenir un nombre aussi impardonnable de fautes en français. Une telle négligence est tout simplement irrespectueuse pour les membres francophones de la GSAÉD, qui représentent près du tiers de ses effectifs, et elle est honteuse pour l’ensemble des membres que l’association se doit de représenter.
Nous, membres de l’AÉDH, demandons donc que le Comité exécutif de la GSAÉD respecte ses engagements et s’assure que tous les documents officiels, surtout les documents transmis à l’ensemble des membres, soient exempts de toutes fautes dans les versions françaises. Nous demandons également à ce que le Comité exécutif de la GSAÉD ait une même attention sur ses comptes dans les médias sociaux (Facebook, Twitter) ainsi que sur ceux du Café Nostalgica. Nous exigeons que le Comité exécutif de la GSAÉD prenne toutes les ressources disponibles – humaines et financières – pour régler dans les plus brefs délais la situation et pour s’assurer d’une communication efficace et respectueuse en français envers ses membres francophones et francophiles. Nous réclamons également des excuses publiques et officielles de la part du Comité exécutif de la GSAÉD.
En espérant que cette problématique trouve rapidement solution,
L’Association des étudiants diplômés en histoire (AÉDH/HGSA)