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Les dettes de la FÉUO font mal au SÉUO

8 octobre 2019

Crédit visuel : Andrey Gosse – directeur artistique 

Par Maeve Burbridge – Cheffe du pupitre Actualités

La Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), ancien syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (U d’O), doit entre deux cent mille et un million de dollars à une gamme de créanciers, d’après la firme d’audit financier PricewaterhouseCoopers (PwC).

Puisque la Fédération a été démantelée au cours de l’année scolaire 2018-2019, les actifs restants de la FÉUO doivent servir au remboursement de ses dettes. Le Syndicat étudiant actuel dit être incommodé par la situation financière de l’ex-Fédération.

Les dettes du FÉUO

Sam Schroeder, Commissaire à la revendication du Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO), syndicat étudiant actuel de l’U d’O, explique que si les actifs de la Fédération ne suffisent pas, le SÉUO devra payer de sa poche.

Le SÉUO a signé une entente avec l’Université et PwC, « nous avons acheté les actifs de la FÉUO de PwC pendant l’été, avec un accord qui dit qu’on est seulement tenu de payer pour les actifs, si la FÉUO est en faillite », a partagé Schroeder. Ainsi, si les actifs de la FÉUO valent moins que le montant dû, le SÉUO sera affecté économiquement.

D’après Mica Arlette, associée de la firme PwC, les actifs de la Fédération valent autour de 1,5 million de dollars, et la dette de la FÉUO pourrait s’élever à 1 million de dollars. Il semblerait improbable que les actifs de la Fédération ne soient pas suffisant au remboursement.

Vous doit-on de l’argent?

Arlette ne peut pas partager l’identité des individus à qui la FÉUO doit de l’argent.

Elle a précisé que « tous les partis croyant être un créancier de la FÉUO sont encouragés à participer à la procédure de réclamation pour présenter une preuve de créance de tout montant qu’ils doivent recevoir de la FÉUO ». Si la FÉUO doit de l’argent à une personne, celle-ci pourra réclamer cet argent avec une preuve valide.

La réputation du SÉUO 

Avec la possibilité de dommages financiers, Schroeder dit être inquiet de l’image que projette la situation sur le SÉUO et les syndicats étudiants en général. « Les étudiants ont moins de confiance dans l’habileté des gouvernements étudiants de bien gérer leur argent. De plus, les organisations externes nous font moins confiance », a-t-il déclaré.

Selon Sam Schroeder, la cote de crédit du Syndicat et leur nécessité d’obtenir un assureur commercial pourrait souffrir en raison des dettes du syndicat précédent.

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