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Sports et bien-être

Tirs de barrage: LeMay prend du galon

30 janvier 2017

Sports

Par Philippe Marceau-Loranger – chef Sports

Tirs de barrage, avec Caroline LeMay

Rendue à sa troisième année dans l’uniforme gris et grenat, Caroline LeMay fait flèche de tout bois à l’attaque, comme en fait foi son douzième rang au Canada pour les points marqués. Cette semaine, elle a accepté de se confier à La Rotonde.

La Rotonde : Avec une fiche de 6 victoires et 8 défaites, quelles sont tes impressions en général sur la saison jusqu’à maintenant?

Caroline LeMay : C’est différent des années dernières, car cette année on évolue au sein de la ligue du Québec (RSEQ), donc il y a moins d’équipes, mais beaucoup plus de parités. Par exemple, on a une fiche parfaite (2-0) contre la meilleure équipe au classement, les Carabins de l’Université de Montréal, mais on accuse une fiche déficitaire (0-3) face à la dernière équipe, les Citadins de l’UQAM.

LR : Justement, les Carabins sont classées cinquièmes au Canada, comment expliques-tu les succès que vous avez rencontrés face à elles?

CL : Je dirais qu’au niveau du style de jeu, c’est une confrontation qui est à notre avantage. Ce sont des joueuses physiques, et l’attaque et le contre sont leur pain et leur beurre. Par contre, elles jouent un système assez simple et ne sont pas les plus dédiées en défense. C’est ce qui fait qu’on arrive à avoir des bons résultats contre elles. En revanche, on a plus de difficultés contre des équipes plus hargneuses en défense, comme Sherbrooke.

LR : Présentement à ta troisième saison dans l’uniforme gris et grenat, tu figures au 12e rang au Canada pour les points marqués. Comment s’est effectué ton cheminement au fil des trois dernières années?

CL : Avant d’arriver avec les Gee-Gees, j’évoluais pour le club Fusion d’Ottawa, et là-bas, tout me venait plus facilement, j’avais moins besoin de porter attention aux tactiques de jeu. En arrivant à l’U d’O, j’ai vite réalisé que ça ne pourrait pas continuer de la même façon. Dorénavant, on étudie beaucoup nos adversaires pour déceler des tendances, donc ça m’a permis d’en apprendre davantage sur le plan stratégique. Maintenant, quand je me prépare à attaquer, je suis soucieuse d’alterner mes cibles et de tenter d’exploiter certaines lacunes des équipes adverses.

LR : Comment as-tu commencé à pratiquer ce sport?

CL : Au début, je n’aimais pas le volleyball (rires). Mes deux parents ont joué au volleyball universitaire et à cette époque-là, je voulais faire quelque chose de différent, façonner ma propre identité. J’ai joué au hockey pendant un an, et j’adorais ça. Puis mon père m’a lancé le défi d’aller aux essais d’un club de volleyball en septembre, et m’a proposé de tenter ma chance jusqu’à Noël. Je n’ai pas lâché depuis.

LR : Votre entraineur-chef, Lionel Woods, est à l’emploi de l’équipe depuis 1988. Selon toi, qu’est-ce qui fait en sorte qu’il soit toujours un des bons entraineurs du circuit?

C.L. : C’est sans aucun doute son profond bagage de connaissances du volleyball. Même s’il n’y a jamais joué à un niveau compétitif, il a tellement d’expérience sur le plan tactique. Et comme il a dirigé un si grand nombre d’équipes, il sait comment résoudre les conflits et gérer les personnalités au sein de sa troupe. C’est quelqu’un de très à l’écoute, qui est toujours disposé à nous prêter mainforte si on a besoin de lui.

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