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Sports et bien-être

Quand tous les morceaux tombent en place

25 février 2019

Par: Maxime Jolicoeur

Plusieurs joueurs de hockey junior entament leur carrière avec de nombreux doutes, à propos de leurs performances sur la glace et ceux des parents, sans oublier ceux des partisans qui peuvent parfois se retrouver sur les médias sociaux. Mercredi dernier, les Olympiques de Gatineau ont retiré le numéro 28 de Claude Giroux, probablement un des derniers à être retirés au Centre Robert-Guertin . Un exemple parfait d’un joueur qui n’a simplement pas succombé aux doutes extérieurs.

Contre toutes les attentes

Il faut comprendre une chose : la vie d’un joueur de hockey junior n’est pas aussi formidable qu’elle n’en a l’air. À moins d’être un choix de première ou deuxième ronde, les chances de faire partie de l’alignement partant lors du premier match de la saison peut être difficile. Quand Claude Giroux est arrivé chez les Olympiques en 2005 après avoir joué une saison avec les Grads de Navan, il était dans ce même bateau. Il a cependant surpris les hauts dirigeants du club lors du camp des recrues et encore pendant le camp d’entraînement lorsqu’il faisait face aux joueurs vétérans de l’organisation. Le reste est de l’histoire. En 187 rencontres jouées avec les Olympiques, Giroux a amassé un total de 125 buts et 196 passes pour un total de 321 points en seulement trois saisons.

Pendant ces années de succès, Giroux jouait avec un certain Paul Byron, désormais joueur du Canadien de Montréal. Byron n’a cependant pas eu le chemin aussi facile. Selon Serge Haché, le préposé à l’équipement des Olympiques, Byron ne pesait même pas 150 livres lors de son entrée dans la LHJMQ (Ligue de hockey junior majeur du Québec). Pendant ces trois saisons, le natif d’Ottawa a cumulé 211 points en 184 parties. Son parcours professionnel a été un peu plus difficile. Il a été soumis au ballotage par les Flames de Calgary lors de son début de carrière. Heureusement, le tout s’est débloqué lorsqu’il a enfilé ses patins au centre Bell. Hélas, environ 15 ans après leurs débuts ensemble, Byron et Giroux se sont réunis au centre Robert Guertin pour célébrer leurs succès avec le club… avant de s’affronter le lendemain au centre Bell.

Une vie difficile

Heureusement pour Giroux, tous les morceaux sont tombés en place. Ce n’est cependant pas le cas pour tous les joueurs de hockey junior. Âgés de seulement 14 à 16 ans lorsqu’ils se font repêcher, ces joueurs doivent quitter le nid familial pour aller jouer au hockey dans une autre ville. S’adapter à une nouvelle école, de nouveaux amis et une nouvelle famille. « Lors du camp d’entraînement, l’équipe m’avait inscrit au CÉGEP et tout, je croyais avait fait le grand club. J’ai commencé mes cours et tout lorsque j’ai été informé que je ne faisais pas partie des plans de l’équipe. Heureusement, j’ai été échangé et je peux jouer », a indiqué un joueur de 17 ans de la LHJMQ.

Une chose est certaine, les partisans des Olympiques n’ont pas vu de championnat depuis l’ère Giroux-Byron. La cérémonie de mercredi dernier a ramené beaucoup de bons souvenirs à plusieurs partisans. Personnellement, j’ai assisté à mon tout premier match des Olympiques lors des séries de 2007-2008. Avec un club actuellement en reconstruction, qui sait, peut-être que le prochain duo Giroux-Byron sera devant nos yeux dans un futur proche.

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