Crédit visuel : Le club Parcs Canada
Par Noémie Calderon Tremblay – Journaliste
L’association de l’Université d’Ottawa (U d’O), Le club Parcs Canada, s’est jointe au mouvement du « seconde main ». Le 3 février dernier, de 14 h à 17 h, l’organisation était au Centre universitaire Jock-Turcot pour son premier échange de vêtements.
L’événement était gratuit et ouvert à tous les étudiant.e.s. L’association universitaire organise des activités selon trois types de catégorie soit historique, de plein air et/ou d’environnement, nous renseigne Ali Abdeen, directeur de la section environnement.
La naissance d’un projet
C’est en cherchant une activité environnementale que leur secrétaire, Julia Miles, aurait eu l’idée de faire un échange de vêtements. « On sait que beaucoup de personnes aiment s’acheter des vêtements, mais ce n’est pas toujours viable pour l’environnement », explique Abdeen.
Chelsey Brassard, codirectrice des communications, ajoute que pour ceux et celles qui aiment la mode ou qui n’ont pas un gros budget, le magasinage de « seconde main » est l’option idéale. Abdeen croit que ce mode d’échange, de vêtements ou d’autres biens de consommation sera la nouvelle façon de consommer.
Le mois de février était, selon Brassard, le moment idéal pour organiser un échange : c’est « la période après le temps des fêtes, alors on croit que les étudiant.e.s voudront certainement prendre de bonnes résolutions et se débarrasser de leur linge en trop ».
L’objectif de l’association était d’explorer et de renseigner ses membres sur le patrimoine culturel et naturel du Canada. « Nous sommes une organisation très active. Nous organisons toutes sortes événements sur le campus », informe Brassard.
Bilan de l’événement
Pour les organisateurs, l’événement a été un succès. « Plus de 50 personnes ont échangé leurs vêtements contre quelque chose à la table, mais beaucoup de gens sont passés pour prendre quelque chose ou nous demander ce qui se passait », a relaté Brassard.
« À la fin de l’activité, il est resté cinq sacs de vêtements que nous sommes allé.e.s porter à La Gratuiterie » a confié la codirectrice. Elle a aussi été surprise de la qualité des vêtements échangés.
L’association souhaite organiser d’autres échanges semblables pour le futur.