Inscrire un terme

Retour
Actualités

Le Times Higher Education attribue le 185e rang mondial à l’U d’O

11 octobre 2013

– Par Léa Papineau Robichaud et Vincent Rioux –

 

L’U d’O chute de 14 positions au classement mondial des universités

L’Université d’Ottawa (U d’O) fait partie des 200 meilleures universités au monde selon le classement mondial des universités établi par la revue Times Higher Education. Ottawa se retrouve au 185e rang avec 45,3 points.

Il s’agit de la troisième année consécutive que l’établissement se retrouve dans le top 200. Seulement six autres universités canadiennes ont réussi à se tailler une place dans ce classement international, soit l’Université de Toronto (20e), l’Université de la Colombie-Britannique (31e), l’Université McGill (35e), l’Université McMaster (92e), l’Université de Montréal (106e) et l’Université de l’Alberta (109e). Le plan stratégique Destination 2020 serait, selon l’Université, derrière cette réussite. Mis sur pied il y a deux ans, ce plan a, entre autres, pour objectifs d’attirer des chercheurs et des étudiants diplômés de renommée internationale, afin que ceux-ci se joignent à l’établissement.

Cinq critères d’évaluation pondérés selon leur importance sont utilisés pour noter les universités. L’enseignement, la recherche et la portée de celle-ci valent pour 30 % de la note finale. La perspective internationale (les employés, les étudiants et la recherche) vaut pour 7,5 %, tandis que la capacité d’aider divers secteurs industriels grâce à l’innovation et l’invention compte pour 2,5 % du score.

Pour sa part, l’U d’O, qui a vu le nombre d’étudiants internationaux augmenter considérablement au cours des dernières années, a obtenu sa meilleure note (62,4 %) au critère « perspective internationale ». Selon la méthodologie de l’enquête, ce critère se base notamment sur la capacité d’attirer des étudiants de premier et de deuxième cycle de partout dans le monde. Pour se faire, les auteurs du rapport on mesurer le ratio entre les étudiants locaux et les étudiants internationaux. La deuxième meilleure note de l’Université est au niveau de l’influence des recherches menées par le corps professoral. Ce critère est mesuré par le nombre de fois que les universitaires ottaviens sont cités par leurs pairs dans leurs travaux universitaires.

Là où le bât blesse est en enseignement (36,5 %) et en recherche (34,8 %), les catégories dans lesquelles l’Université a obtenu ses pires notes. Ces données surgissent alors que l’U d’O songe à scinder son corps professoral en deux types de professeur. À savoir, des « super-professeurs » qui ne font qu’enseigner et des professeurs qui ne font que de la recherche. Lors des récentes négociations contractuelles entre l’Association des professeurs de l’U d’O et l’administration, cette nouvelle mesure était très contestée, tant par les professeurs que par les associations étudiantes.

 

L’administration satisfaite du classement

« Nous nous réjouissons d’être une fois de plus parmi les 200 meilleures universités du monde. Cette réalisation est le fruit des efforts de toute la communauté universitaire. Je voudrais remercier nos professeurs, nos employés et nos étudiants pour leur travail colossal et pour leur dévouement, qui ont permis à notre Université de se classer parmi les sept meilleures au Canada », a déclaré le recteur de l’Université d’Ottawa, Allan Rock, par communiqué.

Selon le responsable des communications au Times Higher Education, Fran Langdon, l’U d’O a de quoi être fière de se retrouver au 185e rang. « D’être classée dans le top 200 mondial, c’est un exploit en soit », dit-il.

 

« Le reflet de la scène mondiale »

La revue Times Higher Education a été fondée en 1971 et est un outil de référence pour les professionnels dans le milieu de l’enseignement et de la recherche. « Conçu en consultation ouverte avec un panel d’experts de l’éducation de calibre mondial, c’est le seul classement qui considère toutes les missions fondamentales d’une société moderne : l’enseignement, la recherche, le transfert des connaissances et l’activité internationale », affirme M. Langdon. Le classement se base en plus sur l’analyse de 50 millions de citations de 12 000 différents types de magasine académique et de 6 millions d’articles. « En se basant sur des données plus objectives que subjectives, la position d’une université dans le Times Higher Education World University Rankings est vraiment le reflet de sa place sur la scène mondiale de l’enseignement supérieur », prétend M. Langdon.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire