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Arts et culture

Le S.H.E.D. : Sans prétention et à l’écoute des étudiants

– Par Alexandre Millaire –

Un nouveau lieu de restauration a discrètement ouvert ses portes dans la Côte-de-Sable. Une ambiance kitsch, une vingtaine de sièges, un amical service bilingue et de la nourriture d’inspiration louisianaise font du 274 rue Somerset un endroit convivial et bien reçu.

Des signes faits à la hâte, des tables de mélamine, des affiches de superhéros et même un téléviseur d’antan rendent le S.H.E.D. (Sandy Hill Eatery & Diner) une curiosité dans la Côte-de-Sable, à quelques minutes de marche du campus de l’Université d’Ottawa. Avec un style de service décontracté et une cuisine qui met le goût avant la précipitation, le nouveau restaurant, ouvert depuis le début janvier, s’apparente en caractère et en forme au S.H.L.G. (Sandy Hill Lounge & Grill), resto originel de l’équipe qui a monté cette nouvelle entreprise. Chris Marquis, co-propriétaire du restaurant, explique son inspiration pour l’ouverture de son deuxième lieu de restauration : « Depuis qu’on a ouvert le S.H.L.G., les étudiants entrent et ils veulent déjeuner à 15 h et c’était difficile de les accommoder avec notre cuisine. Avec cet endroit qui s’est libéré, on a pensé que ça serait parfait pour un petit lieu chouette de brunch ».

La recherche de nourriture qui rejoignerait les goûts des étudiants a mené à l’offre d’une cuisine réconfortante et peu coûteuse, avec des déjeuners de 6 $ à 10 $ et des dîners de 12 $ à 14 $. Les po’ boys, sousmarins cajuns fourrés soit de bœuf cuit au four doux ou de fruits de mer avec fromage et garnitures variées, forment la pierre angulaire du menu, tandis que des spécialités telles que leur poulet frit et gaufres, met typique de la Nouvelle-Orléans servi avec du vrai sirop d’érable, et la salade Big Boy, avec quartiers de pommes de terre, steak, roquette et vinaigrette maison, offrent une palette peu aventureuse, mais honnête et nourissante. Le public devra attendre au lancement de la terrasse ce printemps pour essayer les nouveautés que la cuisine prépare. Pour ceux qui chercheront à prendre un verre, les pichets de Moosehead, tout comme au S.H.L.G., sont inébranlablement fixés à 12 $.

Outre les problèmes de plomberie et de planchers qui demandaient une pleine majoration, la création du site de l’ancien Cali Bar Lounge Tacos s’est faite en toute quiétude, tout comme le lancement du restaurant. La simplicité est de rigueur et la clientèle croissante qui se rassemble dans ses quatre murs démontre la probité de cette entreprise en lente floraison.

 

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