– Par Samuel Lafontaine –
Le 7 janvier dernier, le Centre de recours étudiant (CRÉ) de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) a procédé à la remise de son prix bras de fer, attribué chaque année à l’administrateur universitaire que le Centre juge comme ayant été le plus injuste dans ses relations avec les étudiants.
Cette année, le prix a été décerné à Mme Julie Beauchamp, directrice des études de premier cycle pour l’École de gestion Telfer. Le prix lui a été remis suite à ses agissements dans un conflit de nature non scolaire.
Mme Beauchamp aurait fait preuve de mépris envers les étudiants concernés par ce conflit. Elle les aurait convoqués à une audience disciplinaire en affirmant que la conduite des étudiants allait à l’encontre du « Code de conduite Telfer ». Après des vérifications faites par le CRÉ, ce code de conduite s’avère inexistant.
De plus, Mme Beauchamp a refusé de montrer aux étudiants la documentation retenue contre eux, ayant prétendu ne pas avoir les rapports du Service de protection de l’Université en sa possession. Suite à une demande d’accès à l’information, il a été prouvé que la directrice avait bel et bien les documents en sa possession lorsqu’on lui en a demandé une copie.
Les étudiants ont ensuite été jugés et punis sans avoir été réentendus par la direction et ont eu une peine scolaire pour une inconduite de nature non scolaire. Cette peine consiste en une expulsion d’une durée d’un an de l’École de gestion Telfer, où ils étudiaient avant le début des évènements.
Le CRÉ de la FÉUO juge que puisque les étudiants n’ont pas pu prendre connaissance des éléments de preuve les accusant, ils n’ont pas pu préparer leur défense adéquatement.