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Procrastination

Le Noël à Pauline

9 Décembre 2013

– Par Les FTX de Troubles –

Il s’agit de notre dernière chronique de l’année. Bien que la coutume veuille qu’on « garde le meilleur pour la fin », nous sommes d’un tout autre avis. Si aujourd’hui, en ce 9 décembre, un étudiant a le temps de lire la présente édition du journal en entier et de lire notre chronique qui s’y trouve à la fin, soit que cet étudiant désire couler, soit qu’il est d’origine nipponne et a commencé par la fin. Là où ces hypothèses posent un problème, c’est que premièrement, nous nous refusons à envisager la possibilité qu’un étudiant désire échouer sa session et deuxièmement, La Rotonde n’est pas publiée au Japon. Pour ces raisons, nous sommes d’avis qu’il est de notre droit à la liberté d’expression, expressément prévue à la Charte canadienne, de rédiger une chronique médiocre (comme à chaque semaine, diront certains). C’est donc pourquoi nous ne changerons pas nos habitudes en se plaignant (encore) de nos chers polis-ticlins.

Si vous avez récemment pris le temps de vous sortir le bout du nez de vos livres, vous avez possiblement entendu parler de l’insatisfaction de nos députés politiques à l’égard de leur salaire de crève-faim (118 000 $ annuellement). En passant, si vous n’avez pas pris le temps de sortir de vos livres depuis le début de votre étude de fin de session, un petit  « snack » et une douche ne feraient pas de tort, ça sent jusqu’à SITE. Bref, oui oui, vous avez bien compris : alors que le PQ vient de nous annoncer, sans surprise, que le retour à l’équilibre budgétaire ne se fera pas cette année (ni fort probablement jamais sous leur gouverne), nos politiciens permettent de demander une hausse de leur salaire afin que celui-ci atteigne les 136 000 $. Le salaire des ministres atteindrait les 218 000 $ et celui du ou de la première ministre la somme de 272 000 $. De notre humble avis, hausser le salaire du ou de la première ministre ne semble pas une si mauvaise idée. Par ailleurs, il faut comprendre que cette hausse de salaire serait essuyée par l’abolition des autres avantages des députés, tels les primes de départ. Justement, à cet égard, la population semble s’entendre sur le fait que de tels avantages sont superflus… alors pourquoi donnerait-on directement aux politiciens ce qu’on ne veut leur donner indirectement, ou plutôt, hypothétiquement (en cas de départ).

Ironiquement, cette annonce du Comité consultatif sur la rémunération est arrivée quelques semaines avant le temps des Fêtes. Voulions-nous gâter nos élus politiques de cette bonne nouvelle afin qu’ils achètent de beaux cadeaux à leur famille? Bon, nous n’insinuerons par qu’il y a partialité, on a eu notre dose de nemo judex in causa sua cette session. Nous nous permettons tout de même de se demander, pourquoi, pour une fois, ne pas faire un petit cadeau de Noël aux contribuables en imputant les économies générées par l’abolition de ces primes à la dette nationale ou, du moins, afin d’obtenir l’équilibre budgétaire promis?

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