Inscrire un terme

Retour
Actualités

Le festival du film « Les bandes de résistance »: GRIPO en action

21 janvier 2013

 – Par Mélissa Toppani et Myriam Bourdeau-Potvin –

Du 15 au 18 janvier, l’Université d’Ottawa et ses alentours accueillaient le festival « Les bandes de résistance », organisé par le Groupe de recherche d’intérêt public de l’Ontario (GRIPO). Un certain nombre de films dédiés à la justice sociale, à l’économie et à l’environnement y était diffusés.

Fondé en 1977 par référendum, le GRIPO est une organisation étudiante qui se retrouve en Ontario et ailleurs au Canada. Son but est de promouvoir la justice sociale dans divers domaines à travers l’organisation d’événements, tel que le festival « Les bandes de résistance ». À l’occasion de ce festival, tous les films sélectionnés par les groupes partenaires du GRIPO sont porteurs d’un message particulier et incitent la réflexion.

L’objectif est que « les gens mettent quelque chose en action une fois qu’ils ont visionné le film et reçu l’information qui s’en dégage », déclare Natasha Peters, coordonnatrice de la relation avec le campus du GRIPO de l’Université d’Ottawa. C’est pourquoi chaque film est suivi d’une période de discussion, où chacun des spectateurs est invité à partager son opinion.

Dans l’auditoire, certains exprimaient des doutes quant à l’impact des films sur leurs perceptions, puisqu’ils avaient « déjà connaissance de ces éléments », alors que d’autres estiment leur perception renforcée. Enfin, certains avouent être surpris de ce qu’ils ont vu.

Même si l’objectif principal du festival consiste à conscientiser les gens, les organisateurs souhaitaient aussi leur faire passer un bon moment dans une atmosphère sympathique et décontractée. C’est pourquoi un buffet gratuit était de mise dans chacun des lieux choisis pour la diffusion.

Le choix des lieux de diffusion hors campus ainsi que sur le campus relevait d’une limite logistique, mais également d’une volonté de toucher différentes communautés, précise Mme Peters. La diffusion des films hors campus permettait « d’impliquer la communauté en large », plutôt que les étudiants habitués au Centre universitaire seulement.

« The green bin project »

Grant Batwin et Jenny Rustemeyer, un couple bien ordinaire, se donnent le défi de vivre une année complète sans consommer inutilement, en étant complètement responsables de leurs résidus culinaire et en ne créant (presqu’) aucun déchets. Se sont les trois règlements qu’ils ont imposé à leur quotidien. Avec un succès encourageant, ils combattent leur dépendance à la matière qui fait fureur depuis sa commercialisation de masse dans les années 50 : Le caoutchouc. En plein temps de guerre et de rationnement, l’aspect intéressant des matières plastiques étaient leur durabilité et leur possibilité de réutilisation. De nos jours, nous ne faisons que l’accumuler ou le gaspiller.
Avec leurs petits gestes, Grant et Jenny prouvent qu’il est possible de faire une grande différence et que cette différence est accessible à tous. Même un ancien avocat corporatif, Chris Jordan, parvient à faire une différence en modifiant ses choix de vie et ses habitudes. Maintenant un artiste engagé, il s’amuse à illustrer quelques statistiques de pollution horrifiantes. Gagnant de plusieurs prix dont celui du meilleur documentaire canadien, « the clean bin project » est une source d’inspiration et de motivation pour tous les apprentis-écolos de ce monde.

Ilustration Maxime Charlesbois

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire