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Arts et culture

Le charme farfelu de Klô Pelgag

18 novembre 2013

Crédit : Marie-Claude Charron

 

 

 

 

 

 

– Par Myriam Bourdeau-Potvin –

Elle a piqué la curiosité de plusieurs habitants de l’Outaouais, puisque La Basoche était comble, mercredi soir dernier. Depuis le lancement de son premier album en septembre dernier, l’artiste québécoise a fait lever beaucoup de foules. Sa première tournée se déroulera majoritairement au Québec, mais quelques spectacles sont également prévus en France, en Belgique et en Suisse.

Décrite par certains comme une personne gênée, par d’autres comme une poète, tous s’entendent pour dire que son style est rafraichissant et son talent indiscutable. La demoiselle s’inspire de tout ce qui l’entoure pour créer des chansons. Elle mentionne entre autres les livres pour enfants, diverses illustrations, et même  un documentaire sur Marie Curie, à partir duquel est né la chanson Rayon X. « Celle-ci est plutôt conceptuelle : c’est une réflexion sur le cancer. », explique la musicienne, habituée avant tout d’écrire au gré de ses intuitions. « Je ne me censure pas. Le plus important, c’est de se trouver une bulle de création. Quand elle est solide, on peut entrer dedans et ça se fait facilement. Il ne faut pas se donner de limite ». Son secret, c’est qu’elle se décrit avant tout comme une personne curieuse.

Son premier album, L’alchimie des monstres, regroupe le travail d’environ trois années de création. « C’est mon premier album, donc il y a des chansons qui datent, mais il y a des chansons aussi que j’ai faites dernièrement. C’est intéressant parce qu’on peut y voir une évolution », décrit Mlle Pelgag.

C’est en observant les illustrations de l’artiste Stacey Rozich que la musicienne a eu le coup de foudre concernant la pochette de son album, en plus du titre.

« J’ai commencé par « monstre ». C’est un mot magnifique, un de mes mots préférés. La sonorité autant que la signification, le flou qu’il entoure… un monstre, ce n’est pas laid, ce n’est pas nécessairement méchant. C’est plein de choses, et pour moi, ça représente l’imaginaire. Pour ce qui est de l’alchimie, c’est de sublimer le réel, comme une transformation chimique, c’est aussi une référence à L’alchimiste, le livre de Paulo Coelho ».

Klô Pelgag considère que L’alchimie des monstres traite d’autres aspects que de la réalité, représentant seulement une partie minime dans l’album. « C’est comment imaginer la réalité autrement. »

Bref, un avenir plein de promesses s’ouvre devant Klô Pelgag, une artiste à surveiller.

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