Inscrire un terme

Retour
Actualités

L’APUO se joint à la lutte contre le racisme à l’U d’O

29 octobre 2019

Crédit visuel : Andrey Gosse – directeur artistique 

Par Maeve Burbridge – Cheffe du pupitre Actualités

L’Association des professeur.e.s de l’Université d’Ottawa (APUO) se joint aux voix étudiantes qui réclament des mesures plus élaborées contre le racisme sur le campus de l’Université d’Ottawa (U d’O).

C’est en réponse aux deux incidents de profilage racial survenus sur le campus en moins de 4 mois que le paysage universitaire réclame des changements.

L’union fait la force

Les nouvelles mesures de l’Université constituent la mise en oeuvre d’un comité avec l’objec­tif de promou­voir la tolé­rance et la diver­sité sur le campus ainsi qu’une forma­tion impo­sée aux officiers des Services de la protection pour abor­der le biais lié à l’ethnicité. Un nouveau règlement décourage également les membres des Services de la protection d’effectuer des contrôles d’identité.

L’APUO, le Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO), le Groupe d’intérêt public de l’Ontario, les 16 gouvernements étudiants et plusieurs clubs étudiants ont jugé les nouvelles mesures de l’U d’O comme insuffisantes. L’APUO vient de se joindre au mouvement étudiant pour revendiquer un changement d’une plus grande envergure sur le campus. « Nous sommes uni.e.s dans nos demandes pour combattre le racisme et pour faire de notre campus un espace plus sécuritaire et inclusif pour les étudiant.e.s et pour les membres du personnel autochtones, racisé.e.s et noir.e.s », affirme Mythili Rajiva, Agente de l’équité de l’APUO.

Les demandes mises de l’avant par les groupes susmentionnés sont des excuses publiques à l’égard des deux victimes de profilage racial, la mise en oeuvre de sessions de formation anti-racisme régulières pour tous les membres du personnel de l’Université et la sanction des membres du personnel qui exhibent un comportement raciste.

Un mouvement étudiant

« Je suis fière que les étudiant.e.s se sont mobilisé.e.s pour dire que ce que l’Université propose ; ce n’est pas assez », fait savoir Ziane Ibrahim, étudiante de première année en génie informatique. Ibrahim voit les deux événement comme « vraiment grave et [les étudiant.e.s] ne peuvent pas se laisser faire sur ce sujet ».

« Je pense que l’appui de l’APUO, qui veut dire l’appui des professeur.e.s, donne plus de poids aux revendications », indique Caleb Mendelsson, étudiant de deuxième année en études internationales et langues modernes. Il partage également son espoir par rapport aux revendications de la communauté étudiante.

L’APUO dit partager l’opinion des étudiant.e.s sur le sujet ; « pour nous, c’était évident que nous devions appuyer les démarches des étudiant.e.s dans leurs efforts de reconnaître et de combattre le racisme institutionnel qui existe à l’Université d’Ottawa », explique Rajiva.

Une pétition pour voir un changement

Le SÉUO, l’APUO et tous les autres organismes qui revendiquent un changement au sein de l’Université ne font pas que simplement communiquer leurs demandes auprès de l’administration.

Judy El-Mohtadi, Commissaire à l’équité du Syndicat, a créé une pétition pour mettre en oeuvre les mesures proposées par la communauté étudiante. L’objectif d’El-Mohtadi est d’obtenir 500 signatures. En date du 24 octobre, la pétition avait été signé par environ 360 personnes. Pour tous ceux qui voudraient ajouter leur nom à la liste, le lien vers la pétition se trouve sur la page Facebook du SÉUO.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire