Crédit visuel : photo courtoisie
Par Emmanuelle Gingras – rédactrice en chef
« Nous voulons que cette place soit une meilleure place », déclare Jacques Frémont pendant la cérémonie officielle du nouveau Syndicat étudiant de l’Unviersité d’Ottawa (SÉUO), le 29 octobre dernier. C’est à leur bureau, au Centre universitaire, que se déroulait la promesse d’une nouvelle ère pour l’administration de l’Université d’Ottawa (U d’O).
Dans le petit local repeint en bleu de l’ancienne Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), le SÉUO pendait la crémaillère en coupant un ruban mauve de bienvenue. Après avoir été élu avec environ 75% des votes, l’année dernière, contre la FÉUO, ceux-ci promettent de ne pas reproduire les lacunes aux niveaux administratifs.
Des tables de multiple services universitaires étaient présentes à côté du bureau et présentaient des outils de tout genre pour étudiant.e.s, comme le Centre de fierté, le Centre de ressources pour femmes ou encore la banque alimentaire.
Transparence et accessibilité
Patricia Inostroza, directrice générale du SÉUO, mentionne être heureuse d’annoncer que « [le] syndicat étudiant va toujours représenter les meilleurs intérêts des étudiant.e.s de premier cycle, sous tous ses angles, de manière juste, équitable et transparente ».
Parmi les efforts de transparence, Frémont mentionnait dans le discours de présentation que le SÉUO et l’Université entretiendront une relation étroite en se rencontrant régulièrement.
Sinon, l’annonce du nouveau site web du SÉUO reflète le désir d’une communication accessible et selon « un tout nouveau vibe de transparence », décrit Colin Robert James, designer du site.
Celui-ci le décrit comme facilement accessible à tous les services. Il y aurait moyen pour les étudiant.e.s de poser directement des questions par Messenger où un logo mène à une conversation directe avec le Syndicat. Arrivé à la première page, « tous les services que les étudiant.e.s recherchent sont présents », précise Robert James.
Transition difficile pour certain.e.s
Sam Schroeder, Commissaire à la revendication du SÉUO, dévoile que « la transition a été difficile pour tous », mais l’équipe semble unanime quant à un avenir positif.
En entrevue avec La Rotonde, Matthew Bromley du Centre de la fierté, souligne que la recherche dans leurs archives « [des] ressources du passé ont vraiment facilité la transition ». Celui-ci conclut que les Centres peuvent faire preuve de plus de coordination et qu’il est important de « trouver les meilleurs moyens de donner aux étudiant.e.s ce qu’ils veulent.»
C’est « nouveau jour pour l’administration universitaire » mentionne par Frémont et elle est toujours en période d’adaptation.