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Arts et culture

La série des Contes nomades : Une musique au goût de melon

– Par Carine Plamondon –

Le Centre national des Arts a accueilli, vendredi dernier, le quatrième des six spectacles de la série des Contes nomades, Les pépins de melon de Toumani Samba. Sous la direction artistique de Danièle Vallée, cette série raconte des histoires par le biais du théâtre, de l’humour et de la musique.

Dans un mélange de musique et de contes, c’est le multi-instrumentaliste Wolanyo Akakpo qui était la vedette de ce quatrième spectacle de la treizième saison des Contes nomades. En première partie du spectacle, Michel Farant a livré au public une légende à saveur locale. Arborant la ceinture fléchée, il a su faire participer la foule dès les premières minutes en interprétant, accompagné de sa guitare, une chanson d’Édith Butler. D’ailleurs, les auditeurs ne semblaient pas étrangers à ce genre de spectacle, si on se fie à l’ambiance chaleureuse et conviviale qui régnait dans la salle. Poursuivant avec La légende de P’tit Pit Caribou, Farant a raconté, avec une pointe d’humour, les prouesses du personnage mythique lors de la construction du canal Rideau.

Dans Les pépins de melon de Toumani Samba, Wolanyo Akakpo est ensuite entré en scène pour révéler ses multiples talents de chanteur, de conteur et de musicien. Accompagné de Martin Newman à la contrebasse, la voix envoûtante de l’artiste relatait les aventures de Toumani Samba aux quatre coins du monde, en passant par Thunder Bay. Nul n’aurait pu deviner qu’il s’agissait de leur première collaboration, tant les deux musiciens semblaient en parfaite complicité et harmonie.

Wolanyo Akakpo agrémentait de percussions et de guitare chaque épisode de l’histoire qu’il racontait, quelques phrases à la fois. Au son des instruments de percussion, les métaphores et la poésie se mêlaient parfaitement à la musique. Les transitions entre les chansons et les différentes parties du récit étant fluides, il était facile de se laisser porter par le rythme et les silences occasionnels. Bien que la narration fût effectuée à un rythme plutôt lent, rendant l’intrigue plus difficile à suivre, l’excellent percussionniste a su créer l’atmosphère sonore nécessaire pour transporter le public dans l’univers de son personnage, au fur et à mesure de ses déplacements.

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