La semaine alternative GRIPO : deux semaines de retard, mais même esprit de résistance
– Par Sinda Garziz –
Le Groupe de recherche d’intérêt publique de l’Ontario (GRIPO) nous a habitué à une semaine d’accueil riche en activités parés de culture militante. Cette année, ils ont décidé de repousser de deux semaines la semaine d’orientation alternative. Danika Brisson, coordinatrice de la semaine alternative, fait le point sur cette semaine pour les marginalisés.
La Rotonde : Pourquoi avez-vous décidé de repousser la semaine alternative?
Danika Brisson : Cette année, la semaine alternative aura lieu du 18 au 21 septembre. Tout d’abord, nous ne voulons pas offrir des activités uniquement dédiées aux étudiants de première année. Nos portes sont ouvertes aux autres étudiants également et la diversité des activités que nous proposons en témoignera. Puis, nous voulions que cette semaine soit perçue comme la semaine GRIPO. En repoussant la date, nous comptons sur le fait que les étudiants auront déjà pris leurs marques au campus. Du coup, nous pourrons focaliser notre travail sur la mise en valeur des principes de GRIPO.
Que prévoyez-vous comme activités?
Le but de la semaine d’orientation alternative cette année est d’inclure tout le monde et que les activités présentées intéressent la majorité des participants. Pas seulement les étudiants de première année. Nous allons commencer la semaine par un après-midi de jeux de société. Ensuite, les activités s’enchaîneront entre foire de justice sociale, conférences et tables rondes qui aborderont plusieurs sujets liés à la thématique de la résistance artistique, environnementale, politique et sociale. Nous finirons par un spectacle lors duquel plusieurs artistes performeront.
Que pensez-vous de la Semaine 101 de la FÉUO?
La Semaine 101 de la FÉUO s’est beaucoup améliorée par rapport aux années précédentes. Cette année, il y a plus d’égards pour les minorités. Par exemple, chaque étudiant organisateur de la Semaine doit rencontrer un étudiant ayant un handicap et s’assurer qu’il ait accès à autant d’activités qu’il le souhaite. Cela répond aussi au besoin des étudiants de se défouler avant d’entamer les cours.
Cela dit, il manque peut-être des activités de conscientisation en rapport avec la politique étudiante.