Depuis l’annonce faite en début de journée par l’Association des étudiants diplômés sur les réseaux sociaux, et qui disait explicitement que l’association allait «répondre aux allégations publiées par La Rotonde», faisant référence à l’article intitulé Le Café Nostalgica connait de sérieuses difficultés, paru dans notre édition du 2 décembre, nous avons été assez surpris mais avons attendu avec intérêt la dite réponse.

Le syndicat étudiant semble considérer que nous l’avons nous-mêmes accusé d’avoir mis à la porte la gérante du Café Nostalgica, alors qu’il n’en est absolument rien. La déontologie journalistique nous oblige à ne pas révéler nos sources, quand les personnes citées requièrent l’anonymat. Nous n’avons fait que rapporter ce dont l’une de nos sources nous a fait part. Nous n’avons aucunement voulu insinuer que c’était la véritable raison du renvoi, vu que nous n’avons pas commenté les dires de cet intervenant ni développer notre article en nous basant sur ses propos.

Nous avons couvert la dernière réunion du Conseil d’administration de la GSAÉD afin d’en savoir plus mais nous n’avons eu aucun détail concernant le renvoi. Si les employés du café géré par la GSAÉD ne parlent à un journal étudiant que sous couvert d’anonymat, nous pensons qu’il y a un problème sérieux qui ne peut être résolu qu’avec la transparence. Notre rôle est de susciter le débat et les réactions à ce genre de questions, et nous pensons que nous n’avons  fait qu’accomplir notre devoir avec le peu d’informations dont nous disposions.

Ceci étant dit, nous sommes ravis du fait que la GSAÉD appuie explicitement d’éventuelles aspirations de syndicalisation chez les employés du Café Nostalgica et nous invitons les membres de l’exécutif ou tout autre membre à qui la GSAÉD assignerait la tâche, à venir exprimer ses opinions dans les pages de La Rotonde et ce dès la prochaine édition qui paraitra le 9 décembre.

Ghassen Athmni