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Arts et culture

Vernissage sur le campus : La quête d’une passion aux couleurs vibrantes

7 Décembre 2015

Par Marie-Eve Fortier

Il y a deux ans, elle peignait sa première toile : le corps voluptueux d’une femme basanée dansant avec un homme anonyme devant deux inconnus à l’envie palpable. Couleurs éclatantes et émotion tangible, la toile « The Lady in Red » fige un pur instant d’ensorcellement.

Au café Nostalgica, mardi dernier, la pétillante Nadia Jam, étudiante de 19 ans en Science politique à l’Université d’Ottawa, lançait sa toute première exposition d’art visuel, qui comprenait 13 toiles. Elle y est l’artiste vedette exposé pour le mois décembre. Famille, amis et clients curieux ont ajouté leur énergie à la chaleur de cet évènement bien spécial pour la jeune peintre.

Son art : cinq portraits sur toile aux couleurs vives, trois toiles rose et noir au style pop-art, deux paysages, une nature morte et deux visages de femme, dont l’une peinte sur d’anciennes notes de cours. Son médium est majoritairement l’acrylique, la dernière œuvre étant la seule toile peinte à l’aquarelle.

« J’aime peindre le corps féminin et j’aime encore plus les visages. Dans les traits d’un visage, on trouve une multitude de possibilités de créer une image parfaite, ou imparfaite. À la fin, tout art est appréciable et mes parents et amis me prouvent, par leur présence ce soir, qu’ils apprécieront ma vision peu importe, ce qui me rend un peu moins nerveuse face à cette première exposition! »

Représentation d’elle-même ?

Nadia peint surtout par et pour les autres. Représenter la passion qui anime les gens qui croisent son chemin est ce qui la fait vibrer. « C’est difficile de créer des œuvres qui plairont à la majorité des gens, de représenter le plaisir et l’intérêt artistiques de tout un chacun. Tout le monde aime l’art, mais certains préfèreront l’abstrait, d’autres, les natures mortes. Voilà pourquoi je propose ici plusieurs sujets. »

Le style de Nadia Jam est éclectique. Elle avoue être encore à la recherche de son propre coup de pinceau. « Je souhaite que les gens me disent ce qu’ils perçoivent, ce qu’ils retirent de mes peintures. Je me trouve face à l’inconnu en ce moment. »

Elle ne cache pas ses influences, entre autres Jose Rivas et Jarek Puczel. Certaines de ses toiles sont d’ailleurs plus que simplement inspirées par ces artistes, elles sont presque identiques aux œuvres originales. En espérant que cette première exposition lui permette de trouver un style qui lui est propre. « The Lady in Red » démontre qu’elle en est tout à fait capable.

 

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