– Par Émilie Deschamps –
Le directeur général des élections (DGE), Osama Berrada, aurait enfreint la Constitution de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), en ne faisant la promotion de la période de mise en candidature que dans le Fulcrum, le journal étudiant anglophone de l’Université.
Selon la Constitution de la FÉUO, le directeur général des élections (DGE) est responsable « de s’assurer que des avis concernant la période de nominations soient […] publié au moins une fois dans les médias du campus ». Aucune promotion n’a été faite à travers La Rotonde ou à travers la radio universitaire CHUO. Il est spécifié dans les règlements électoraux de la FÉUO que le DGE « [doit] suivre la Constitution de la FÉUO et [doit] accomplir [les] tâches décrites dans la Constitution de la FÉUO. »
De plus, Osama Berrada a été choisi comme directeur général des élections en novembre, alors que la Constitution prévoit qu’il doit être sélectionné au plus tard en août.
Des spéculations selon M. Berrada
Ces irrégularités ont été soulignées dans une lettre adressée à M. Berrada par Brandon Clim, un étudiant en sciences politiques de l’Université d’Ottawa. M. Berrada a qualifié de « spéculations » les commentaires de l’étudiant et considère que le « processus électoral est honoré ». Le DGE a toutefois tenu à rappeler que chaque étudiant a le droit de porter en appel devant le comité des élections une décision du DGE. « J’encourage chacun de nos membres d’exercer ce droit s’ils le trouvent nécessaire », a-t-il conclu.
Une promotion tardive
Dans le reste de sa lettre, M. Clim souligne que le DGE « aurait peut-être négligé quelques-unes de ses responsabilités », surtout en ce qui concerne la promotion de la période de nomination. Il déplore notamment que la campagne sur les médias sociaux ait seulement commencé le 16 janvier, alors que la période de mise en candidature était du 14 au 18 janvier.
M. Clim déplore également le manque d’affiches promotionnelles sur le campus et craint que ces divers problèmes n’affectent négativement le nombre de personnes qui se porteront candidates aux élections.
Rien de nouveau sous le soleil
Ce genre de situation n’est pas nouveau; l’an dernier, Ethan Plato, alors candidat à la présidence de la FÉUO, confiait à La Rotonde: « Il n’y a presque pas eu de promotion, on a reçu un courriel avec une petite mention des élections et un courriel de rappel jeudi avant la date de tombée des candidatures. Ce n’est pas un espace démocratique. »