
Journée des Franco-Ontariens: Nouveaux évènements, mêmes revendications
Par Yasmine Mehdi
Déjeuner, conférence, diffusion de documentaire, spectacle : cette année, le Service de vie communautaire a mis le paquet pour la Journée du drapeau franco-ontarien. Cette journée est également une occasion pour plusieurs d’exprimer, encore une fois, leurs revendications.
Le matin du 25 septembre, les étudiants avaient rendez-vous à un déjeuner organisé par l’Association des Communautés francophones d’Ottawa (ACFO). Deux invités d’honneur se sont joints au déjeuner, soit le maire Jim Watson et le recteur Allan Rock.
La désignation officielle de l’Université a été l’évènement clé de la journée. La directrice de l’ACFO, Isabelle N. Miron, s’est réjouie de cette annonce : « Il était temps! Je ne peux pas comprendre qu’une université bilingue ait tant tardé à faire les démarches pour sa désignation officielle ». Allan Rock s’est à son tour félicité de ce « jalon » dans l’histoire de l’U d’O.
La promotion de la culture franco-ontarienne a également pris beaucoup de place dans les célébrations. Un documentaire soulignant le 400e de la présence française en Ontario, « Le Rêve de Champlain », a été diffusé, suivi d’une récitation de poésie de trois poètes franco-ontariens. Daniel Bélanger, un des poètes présents, a tenu à souligner l’importance de la participation des francophiles aux festivités. « On n’est pas en péril tant et aussi longtemps que le français est reconnu, entendu, parlé, chanté et répété », a-t-il déclaré.
La soirée, parrainée par le Café Nostalgica, a été l’hôtesse de trois groupes franco-ontariens : Règlement 17, Big Balade et Mehdi Cayenne Club.
Source de célébration, la Journée du drapeau franco-ontarien est une occasion pour la communauté francophone de l’Université de se faire entendre. Que ce soit le manque de cours spécialisés en français ou la proportion des francophones à l’U d’O qui fond comme neige au soleil, il semblerait qu’il faille plus qu’une journée pour mettre en avant la cause francophone.28