– Par Louise Guillot –
Dans l’fond, quand on écrit dans un journal étudiant toutes les semaines, qu’on est investi et que ça nous tient à cœur, on est content de voir qu’on n’est pas les seuls!
Le Comité de la Presse universitaire canadienne organisait les 15 et 16 mars 2014 sa conférence printanière, regroupant pour cette édition les représentants de 14 journaux étudiants de la région. Les très dynamiques journalistes d’Impact Campus de l’Université Laval nous ont accueillis avec joie et bonne humeur. Ce fut une fin de semaine bien remplie avec au programme une visite du journal Le Soleil et deux jours de conférences, de discussion et de partage autour de la presse universitaire, bien sûr, mais également autour du journalisme et de ses nouvelles formes.
En tant que bénévole à la section Arts et culture de La Rotonde, je fus évidemment très contente d’avoir la chance de faire le chemin jusqu’à Québec pour assister à cette conférence. Il est très instructif de voir ce que les autres journaux étudiants font, ce qu’ils écrivent, sur quels sujets. Alors on discute, on compare et on se donne des conseils. Mais surtout, on écoute très attentivement les conférenciers qui viennent nous parler de leur métier de journaliste.
Jean-Simon Gagné, chroniqueur au Soleil, nous rappelle qu’un bon chroniqueur est d’abord un journaliste, car ce qui importe, ce sont les faits, qu’ils soient présentés de manière humoristique ou pas. Ensuite, Benjamin Jébrak (Ublo) nous offre une présentation que j’ai trouvée très inspirante, sur le data journalisme. Dataviz et autres infographies sont-ils les nouveaux moyens d’exposer des données de manière plaisante pour offrir une première approche sur un sujet et attirer l’œil du lecteur? Un nouveau terrain à creuser qui est tout à fait possible de reproduire au sein d’un journal étudiant.
Renaud Philippe poursuit sur le métier de photo reporteur et les liens nécessaires qui existent entre journalisme et photographie, entre journaliste et photographe. Puis c’est au tour de Patrick Lagacé, qui a fait ses classes à La Rotonde rappelons-le, de nous partager son expérience en retraçant les différentes directions qu’il a prises tout au long de sa carrière. Passant de journaliste à chroniqueur, travaillant pour la radio et maintenant la télévision, fréquentant des grands journaux tels que Le Droit, La Presse, le Journal de Montréal : il nous confie qu’un bon journaliste est un journaliste qui a su apprendre sur le tas et développer sa culture générale. Enfin, Matthieu Dugal clôture ce panel en se penchant sur le rôle toujours plus important que jouent les réseaux sociaux et les nouveaux médias dans la création de contenu et la diffusion de l’information.
C’est donc la tête remplie d’idées pour faire évoluer le journal que nous sommes repartis de d’là, comme on dit ici!